Sous «Son empire», une femme disparaît

Dans le troublant roman de Claire Castillon, une fillette observe le progressif effacement de sa mère par son nouveau compagnon manipulateur.

Michel PAQUOT

Plutôt que Son empire, le roman aurait pu s'appeler Son emprise, car c'est bien de cela qu'il s'agit. «Ce titre m'est tombé sur la tête comme un coup de massue, commente Claire Castillon. Il y a cet homme qui joue avec la petite fille au roi et à la princesse dans un château, fabriquant un empire de pacotille sur un territoire assez réduit, celui de l'appartement.» C'est pourquoi la narratrice de 7 ans l'aime beaucoup. Elle a envie qu'il revienne tous les jours pour jouer avec elle, elle se réjouit des cadeaux qu'il lui apporte lorsqu'il vient voir sa mère envers qui, au début, il se montre attentionné, galant, protecteur. Et qu'il appelle «Ma belle».

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