Une rentrée littéraire de crise et sous le signe des femmes

Les éditeurs comprennent-ils enfin que l’excès est l’ennemi du bien? Dans un secteur ouvertement en crise, la rentrée littéraire 2019 est au régime.

Marie-Françoise Gihousse
Une rentrée littéraire de crise et sous le signe des femmes
© ÉdA – Jacques Duchateau

C’est parti, la machine est lancée, après la torpeur de l’été les rayons des librairies se remplissent petit à petit des nouveautés de la rentrée littéraire. Et cette machine – propre uniquement à la littérature francophone – ne s’arrêtera qu’en octobre pour laisser alors la place aux «grands prix» qui permettront à quelques élus d’arborer un beau ruban rouge. De quoi faire exploser les ventes avant les fêtes de fin d’année… Autant dire que pour les éditeurs, le moment est important. D’autant que le secteur, en profonde mutation, est ouvertement en crise.

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