La force résiliente d’Aya

L’héroïne d' «Aya», le beau et sensible premier roman de Marie-Virginie Dru, est une adolescente africaine qui se reconstruit grâce au cirque.

Michel PAQUOT
La force résiliente  d’Aya
Marie-Virginie Dru s’est inspirée d’une adolescente rencontrée à Dakar. ©Photo DR/Albin Michel

Aya a douze ans, mais n'est déjà plus une enfant. Alors qu'elle est tendrement amoureuse d'Ousmane, c'est Boubacar, son oncle, qui abuse d'elle, profitant de la folie de sa sœur «possédée par un méchant Djinn» depuis la mort de son mari et l'exil de son fils aîné. Parce qu'il est épris d'elle, cet homme croit avoir tous les droits sur la fillette. Jusqu'à la mettre enceinte. Ce qui la contraint de quitter son île de Karabane pour la capitale, Dakar. Où, dans la Maison Rose qui accueille des filles en perdition comme elle, elle va se construire en faisant du cirque dans une compagnie sénégalaise.

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