L’impossible deuil de José Frèches

L’auteur de «Gengis Khan» ou de «L’Empire des larmes»avait un jumeau homozygote mort en 2001. Il lui redonne vie dans «Nous étions deux».

Michel PAQUOT

«Écrire ce livre m'a permis de savoir un peu plus qui j'étais.» Dans ce bref récit, José Frèche rend hommage à son frère jumeau, Jean-Benoît, sorti après lui de ventre de leur mère, le 25 juin 1950, et mort d'un cancer du rein le 29 novembre 2011. «La gémellité est à la fois en grand bonheur et une vraie malédiction», constate-t-il. Car le lien empathique qui unit des «vrais jumeaux» provoque des souffrances communes, l'un ressentant la même chose que l'autre. Et toute séparation est douloureuse.

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