«Ghost in love», un petit Levy
Non-événement pour les uns, attendue avec impatience par les autres, la sortie d’un Marc Levy marque, tout autant que l’hirondelle, l’arrivée du printemps.
- Publié le 27-05-2019 à 06h00
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Place donc, cette année, à Ghost in love et le grand retour du fantastique chez Levy.
Thomas, un jeune pianiste renommé mais solitaire est interpellé, un soir, par le fantôme de son père. Un fantôme bien vivant serait-on tenté de dire. Et qui lui fait une demande assez particulière, celle de l’emmener à San Francisco où vivait la femme qu’il a longtemps aimée, qui vient tout juste de mourir et dont il aimerait que les (futures) cendres soient mêlées aux siennes, à tout jamais…
Une histoire qui, en soi, pourrait fonctionner. Mais Marc Levy ne tenait manifestement pas la grande forme. Son roman est prévisible et sans surprise, du début à la fin. C'est dommage. On imagine ce que ça aurait pu donner avec le Marc Levy de Sept jours pour une éternité… ou de Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites!
Marc Levy, «Ghost in love», Robert Laffont/Versilio, 340 p.