De Berlin à Venise, la nuit du mal
Dans Le triomphe des ténèbres, le lecteur découvrait comment des dignitaires nazis se lancent à la recherche de quatre swastikas sacrés, ne reculant devant rien pour se les approprier.
- Publié le 23-05-2019 à 06h00
Deux hommes, l’énigmatique Français Tristan Marcas et le commander anglais Malorley sont également sur les traces de ces croix. Deux femmes, la Française Laure d’Estillac – qui rejoint l’Angleterre – et l’archéologue allemande Erika von Essling jouent un rôle non négligeable dans l’aventure.
La nuit du mal se déroule fin 1941. Chaque camp possède un swastika. Éric Giacometti et Jacques Ravenne dévoilent, chapitre après chapitre, les avancées des uns et des autres dans la découverte de la troisième croix et, parallèlement, ils racontent l'ascension vers le pouvoir d'un jeune SDF autrichien, Adolf Hitler. On y retrouve les mêmes protagonistes auxquels viennent se joindre quelques figures hautes en couleurs comme le mage anglais Aleister Crowley ou encore Ian Fleming qui travaillait alors au renseignement naval.
Le roman se termine avec l’attaque de Pearl Harbor, un tournant dans la guerre. Mais il faudra attendre le troisième tome pour savoir qui trouvera le quatrième swastika (même si on a notre petite idée).
Giacometti-Ravenne, «La nuit du mal», JC Lattès, 427 p.