Grands carnivores, 3e roman

En même temps que son album Persona, Betrand Belin a aussi publié son troisième roman, Grands carnivores (P.O.L.). Le lendemain de l’arrivée en ville d’un cirque, des fauves se sont échappés de leur cage.

Il y a le valet de cage qui se torture pour se convaincre que oui, il a bien fermé le verrou. Les habitants qui ne sortent plus que pour le strict nécessaire. On a fermé les écoles, rentré les chevaux. Des événements qui passent bien au-dessus du sinistre et jaloux «récemment promu» qui ressasse sa réussite, de son frère le peintre et du «fondateur»… Une fable poétique, avec de l’humour et un certain sens du suspense. Pour Bertrand Belin, l’écriture d’un livre, c’est un format qui permet de se libérer de la contrainte de la musique et des mots pour permettre «des pensées un peu plus approfondies». «On peut plus facilement penser neuf, se découvrir aussi. Les chansons pour moi en tout cas c’est un endroit où j’exprime des situations, des émotions, moins des réflexions. C’est pas un endroit de réflexion pour moi la chanson. Ça peut le devenir pour l’auditeur.»

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