Le fantôme d’Hermione à Martinrou

Instillant une trame romanesque dans son récit autobiographique, Bernard Tirtiaux s’amuse à brouiller les pistes dans «L’ombre portée».

Michel PAQUOT

Les fantômes existent-ils? A priori, Bernard Tirtiaux n’y croit pas. Et pourtant. Il a la sensation que l’imposante ferme familiale de Martinrou, à Fleurus, qu’il a retapée pour en faire son atelier de maître verrier et son habitation, mais aussi un théâtre et un lieu de stages artistiques, est habitée par celui de sa grand-mère, Hermione. Cette femme extrêmement pieuse qu’il n’a pas connue est morte en 1949, renversée par un tram, avec, sur elle, quatre feuillets portant plusieurs noms juifs. Qui étaient-ils? Quel était leur lien avec Caritas Catholica, l’association vouée aux enfants abandonnés où elle était active? Son petit-fils va enquêter.

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