Du génocide rwandais aux États-Unis

«Clinique» et «déshumanisant», le mot génocide «ne permet pas d’appréhender les expériences individuelles». C’est pourquoi Clemantine Wamariya, survivante, à six ans, du massacre des siens à Kigali, «honnit» ce mot.

M.P.
Du génocide rwandais  aux États-Unis
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Avec sa sœur aînée qui, de guerre lasse, a fini par épouser un travailleur humanitaire zaïrois qui l’a mise enceinte, elle traverse sept pays africains, dont le Burundi, le Zaïre ou l’Afrique du Sud, sans bien comprendre ce qu’elle vit. Avant de débarquer aux États-Unis où, dans sa nouvelle famille, elle va progressivement retrouver une vie normale. Grâce, notamment, à la lecture de La Nuit, le récit d’Élie Wiesel sur son expérience dans les camps d’extermination. Dans ce livre-témoignage, la jeune femme met en cause les «théories racistes» des colonisateurs belges responsables de la répartition des Rwandais entre Tutsis, Hutus et Twas, plantant ainsi les germes du génocide de 1994.

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