La véritable histoire du voleur au whisky
Dans la Hongrie post-communiste du début des années 90, qui découvre balbutiante la liberté et le capitalisme, Attila Ambrus devient célèbre en quelques mois.
- Publié le 13-03-2014 à 06h00
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Non par ses «exploits » de gardien de but réserviste d’une équipe de hochey sur glace, mais parce qu’il est l’auteur de 29 braquages de banques et bureaux de poste. Plus proche d’un Arsène Lupin que d’un Mesrine, il n’aura de cesse de ridiculiser les services de police.
Cette histoire rocambolesque de gentleman cambrioleur n’est pas sans rappeler «Le livre sans nom » (Sonatine également) par le côté loufoque et irréaliste du récit. À ceci près que «La ballade du voleur au whisky » est une histoire… vraie! Photos et références historiques à l’appui, le travail d’écriture de Julian Rubinstein résulte plus d’une enquête journalistique, pendant laquelle il a rencontré et interviewé les principaux protagonistes y compris Attila Ambrus, que d’un réel travail de romancier.
Surprenant!
On peut aussi faire le parallèle avec l'univers de Quentin Tarantino, mais c'est Johnny Depp qui a racheté les droits cinématographiques.J.D.
Julian Rubinstein, La ballade du voleur au whisky, Sonatine, 419 pages.