Sisu : de l’or et du sang [CRITIQUE CINÉMA] – Jackpot sulfureux en Finlande

Un revenge movie bien sanglant, dans les plaines de Laponie.

Élise Lenaerts
De l'or, du sang et des nazis... Jorma Tommila dans "Sisu" de Jalmari Helander.
De l'or, du sang et des nazis... Jorma Tommila dans "Sisu" de Jalmari Helander. ©Just Entertainment

Film d’action de Jalmari Helander. Avec Jorma Tommila. Durée : 1 h 31.

Ce que ça raconte

Au fin fond de la Laponie, un chercheur d’or découvre un abondant gisement. Un petit tour par la banque et sa richesse est assurée jusqu’à la fin de ses jours. Le hic, c’est que nous sommes en 1944 et que la Finlande est occupée par les nazis. Notre chercheur d’or, ancien soldat, va donc devoir en dégommer quelques-uns sur son passage s’il veut profiter de sa retraite dorée.

Ce qu’on en pense

On vous le dit d’emblée, ce n’est pas ici que votre cerveau va être sollicité. Dès le début du film, on est prévenus : “Sisu se réfère à une forme de courage et de détermination inimaginable. Le sisu se manifeste quand on a perdu tout espoir.” Filmé comme un western dans des décors naturels sublimes, Sisu fonctionne selon le principe très simple du massacre sanglant et bourrin. Cet ancien soldat au corps parsemé de cicatrices n’est pas un tendre. Il sait comment s’y prendre pour se débarrasser des gênants.

Alors, clairement, il n’y a pas tellement de suspense, on sait qu’ils vont tous y passer. Le petit jeu, c’est de voir comment le bonhomme va se débrouiller pour les faire passer de vie à trépas. C’est imaginatif, n’ayez crainte.

Puis il y a aussi ce truc assez jouissif du gars qui s’en prend plein la tronche mais reste debout, défiant toutes les contraintes du simple mortel. Une bonne série B débridée.

"Sisu: de l'or et du sang", de Jalmari Helander (2023).
"Sisu: de l'or et du sang", de Jalmari Helander (2023). ©SND
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