Le colibri [CRITIQUE CINÉMA] - Survol des tragédies d'une vie

Amours contrariées, petits bonheurs et grands drames de la vie, servis par un film fleuve qui se perd dans ses longueurs.

Élise Lenaerts
Pierfrancesco Favino dans "Le Colibri" de Francesca Archibugi.
Depuis l’adolescence, la vie de Marco n’est pas un long fleuve tranquille. ©Cinéart

Drame de Francesca Archibugi. Avec Pierfrancesco Favino et Bérénice Bejo. Durée : 2h06.

Ce que ça raconte

Au début des années septante, Marco Carrera tombe amoureux de Luisa Lattes. Les deux adolescents ne peuvent malheureusement vivre leur amour. Chacun va donc tracer sa route de son côté. Marco se marie avec Marina, ils ont un enfant ensemble, Adèle et vivent à Rome. Un jour, Marco est contacté par le psy de sa femme qui le met en garde. Sa vie est menacée car Marina pense qu’il entretient une liaison avec Luisa. À partir de ce jour, Marco et le psy vont tisser une amitié, dont aura bien besoin Marco, victime de cruels coups du destin tout au long de sa vie.

Ce qu’on en pense

Raconté comme ça, Le colibri ressemble à une compilation d’épisodes d’une mauvaise sitcom. Heureusement, c’est mieux torché que ça. On est plus dans le rayon de la tragédie. La réalisatrice superpose les temporalités, les récits de différents drames familiaux pour composer une réflexion sur les coups durs de la vie.

C’est intrigant au début, notamment ces histoires de psy qui rend visite au mari de sa patiente. On est curieux de découvrir les secrets cachés dans le passé de Marco. Mais le fil s’étiole. La réalisatrice se perd dans son foisonnement de sujets. C’est beau, mais inutilement alambiqué.

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