Des mains en or [CRITIQUE CINÉMA] – Douleurs et platitudes

Un écrivain souffrant atrocement du dos est pris en charge par une guérisseuse aux mains magiques.

Élise Lenaerts
"Des mains en or", d'Isabelle Mergault (2023)
"Des mains en or", d'Isabelle Mergault (2023) ©Zinc

Comédie d’Isabelle Mergault. Avec Lambert Wilson et Josiane Balasko. Durée : 1 h 30.

Ce que ça raconte

François, écrivain bientôt intégré au sein de l’Académie française, est coincé dans tous les sens du terme. Hautain et froid, il souffre d’un mal de dos qui le force à croquer des antidouleurs comme des Smarties. Alors qu’il se prépare à rejoindre le Saint des saints, il fait par hasard la rencontre de Martha. Une guérisseuse qui réussit là où tous les grands professionnels ont échoué. Débloqué, François ne peut plus se passer des mains miraculeuses de Martha. Une amitié pointe même le bout de son nez malgré les différences qui séparent ces deux-là.

Ce qu’on en pense

Au risque de passer pour des rabat-joie, il est temps qu’on arrête de donner des sous aux producteurs qui financent des trucs pareils. C’est bien gentil, ça, certainement. Mais c’est d’une platitude sans nom. Le scénario a déjà été vu, vu et revu. Impossible de déceler une once d’originalité, quel que soit l’angle sous lequel on regarde. En plus, c’est bourré de clichés, les plus pénibles étant ceux sur les provinciaux, dépeints comme des imbéciles heureux.

"Des mains en or", d'Isabelle Mergault (2023)
"Des mains en or", d'Isabelle Mergault (2023) ©
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