Plan 75, La petite sirène, etc. : les 4 sorties cinéma de ce mercredi 24 mai 2023
Des suicides assistés, des queues de poisson, un ex-sniper et même la légion étrangère : il y a tout cela, et c’est à peu près tout, dans les sorties cinéma de ce mercredi 24 mai 2023. Les critiques de L’Avenir vous disent quoi en penser. Vous n’êtes pas obligés de les croire. Juste de les lire.
Michaël DegréPublié le 23-05-2023 à 18h00 - Mis à jour le 24-05-2023 à 14h08
1. Plan 75
Drame de Chie Hayakawa. Avec Chieko Baishô et Hayato Isomura. Durée : 1 h 52.
Ce que ça raconte
Au Japon, dans un futur proche, on propose aux plus de 75 ans de mettre fin à leur vie pour lutter contre le vieillissement de la population.
Ce qu’on en pense
Le cynisme de la proposition de départ est balayé par l’humanité et la douceur du traitement qui en est fait. Interpellant.
2. La petite sirène
Film d’aventures de Rob Marshall. Avec Halle Bailey et Melissa McCarthy. Durée : 2 h 15.
Ce que ça raconte
Ariel, la benjamine du roi Triton, préfère la vie au grand air aux courants de l’océan. Elle décide donc de troquer sa queue de poisson contre des gambettes.
Ce qu’on en pense
Un copié-collé enrichi de l’original. Pas grand intérêt, donc, d’autant que les scènes sous l’eau ne sont pas très réussies.
L’interview de Melissa McCarthy
3. Transfusion
Thriller de Matt Nable. Avec Sam Worthington. Durée : 1 h 41.
Ce que ça raconte
Ryan, ex-sniper, ne s’est jamais remis de la mort de sa femme. Dépassé par l’éducation de leur fils et en difficulté financière, il accepte la proposition douteuse d’un ancien pote de l’armée.
Ce qu’on en pense
Un thriller aux enjeux flous, qui tente la corde sensible mais rate sa cible.
4. Disco Boy
Film de guerre de Giacomo Abbruzzese. Avec Franz Rogowski, Morr N’Diaye et Laetitia Ky. Durée : 1 h 31.
Ce que ça raconte
L’engagement, dans la Légion étrangère, d’un Biélorusse exilé à Paris. Et sa mission au Niger, aux côtés d’un jeune révolutionnaire local.
Ce qu’on en pense
Premier film de l’Italien Giacomo Abbruzzese et ours d’argent à la Berlinale, Disco Boy est un film habité, qui use de la techno et du stroboscope, mais égare le spectateur (rationnel) dans ses nombreux flash-back et parallèles temporels.