Cannes 2023 : le coup de gueule d'Harrison Ford pendant le JT de France 2

Invité du JT de 20h de France 2, ce dimanche 23 mai 2023, l’interprète d’Indiana Jones s’est emporté contre l’inaction des politiques face à l’urgence climatique. Devant Laurent Delahousse, Harrison Ford a également eu des propos très durs contre les climatosceptiques.

La Rédaction de L'Avenir
US actor Harrison Ford speaks during a press conference for the film "Indiana Jones and the Dial of Destiny" at the 76th edition of the Cannes Film Festival in Cannes, southern France, on May 19, 2023. (Photo by Stefano RELLANDINI / AFP)
Harrison Ford estime que les politiciens ne réagissent pas assez vite à l'urgence climatique.

Trois jours après avoir reçu une Palme d’honneur lors du festival de Cannes, Harrison Ford fait de nouveau parler de lui sur la Croisette. Cette fois, l’acteur, invité exceptionnel du JT de France 2, s’est fait remarquer en poussant un coup de gueule face à l’inaction climatique.

“Si on ne se bouge pas le cul maintenant, on va perdre cette planète ! ” Interrogé par Laurent Delahousse sur la réaction des politiques face à l’extinction de la biodiversité, le héros de la saga “Indiana Jones” – dont le 5e volet a été présenté à Cannes – n’est pas parvenu à conserver son calme. Dans son viseur, notamment, les climatosceptiques qui brouillent l’esprit des gens.

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“La science et la science. Elle est basée sur des faits, ce n’est pas une opinion”, estime l’octogénaire. “Il faut respecter la science, elle nous apporte les médicaments, l’espace… Elle nous a apporté la richesse. Écoutons la science, écoutons ce que nous dit le monde. Il nous dit qu’il est abusé, que nous détruisons la capacité de la nature de nous servir […] Notre futur dépend de la science et du fait de reconnaître la vérité sur ce qu’il se passe devant nos yeux. ”

Assumant également sa passion pour l’aviation dans le JT français, Harrison Ford n’en est pas à son premier coup de gueule du genre. En 2019, alors que Donald Trump dirigeait les États-Unis, l’interprète de Han Solo (“ Star Wars”) avait déjà regretté que l’on donne “du pouvoir aux personnes qui ne croient pas en la science, ou pire, qu’ils le disent pour leurs propres intérêts. ”

La même année, en 2019, la Namuroise Adelaïde Charlier avait déjà mis l’urgence climatique au cœur de son discours sur le tapis rouge de Cannes.

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