Iraq’s invisible Beauty [CRITIQUE CINÉMA] – Voyage dans l’album photo de l’Irak

Un documentaire qui retrace le parcours de Latif al Ani, considéré comme le père de la photographie irakienne.

Élise Lenaerts
"Iraq's Invisible Beauty", de Sahim Omar Kalifa (2023)
"Iraq's Invisible Beauty", de Sahim Omar Kalifa (2023) ©Dalton

Documentaire de Sahim Omar Kalifa. Durée : 1 h 27.

Ce que ça raconte

Durant plus de trente ans, le photographe Latif al Ani a immortalisé son pays, l’Irak. Aujourd’hui, à 86 ans, il retourne sur les lieux qu’il a parcourus et se souvient du temps où l’Irak était prospère.

Ce qu’on en pense

Un documentaire qui suit un photographe, en général, c’est très agréable pour les yeux. Le réalisateur belgo-kurde a effectivement soigné ses images, entre lesquelles il glisse les clichés en noir et blanc de Latif al Ani. Il rend un bel hommage à celui qu’on surnommait le père de la photographie irakienne. Un homme dont le travail témoigne du passé méconnu d’un pays dévasté par des guerres successives et le régime répressif de Saddam Hussein.

On voit donc l’Irak sous un œil nouveau. Il donne une leçon d’histoire – ou un rappel, c’est selon – imprégnée de nostalgie. Mais qui s’ouvre, suggérant un avenir moins sombre que celui évoqué au début par les images de ruines. Un beau voyage.

"Iraq's Invisible Beauty", de Sahim Omar Kalifa (2023)
"Iraq's Invisible Beauty", de Sahim Omar Kalifa (2023) ©Dalton
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