Sur les chemins noirs [CRITIQUE] - Le voyage réparateur d’un fêtard abîmé

L'adaptation d'un roman autobiographique de Sylvain Tesson.

Élise Lenaerts
"Sur les chemins noirs", de Denis Imbert
"Sur les chemins noirs", de Denis Imbert ©Apollo Films

Drame de Denis Imbert. Avec Jean Dujardin et Izïa Higelin. Durée : 1h34.

Ce que ça raconte

Pierre, écrivain globe-trotteur, aime faire la fête. Un peu trop. Un soir, dans un état d’ivresse avancé, il fait une chute de plusieurs étages. Brisé, sur son lit d’hôpital, il se fait la promesse de traverser la France à pied, du Mercantour au Cotentin.

Ce qu'on en pense

Librement inspiré du roman autobiographique de Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs nous emmène dans la France rurale. Il compte donc beaucoup sur la beauté des paysages et fait une très jolie pub aux régions traversées par l’écrivain éclopé.

C’est le film d’introspection par excellence qui navigue entre le passé de ce «golden-boy» à qui tout réussissait et son état actuel, dépouillé et solitaire. On vous rassure, il rencontre quand même d’autres promeneurs sur sa route. Qui agissent comme des révélateurs.

Un peu facile et moralisateur mais pas complètement inintéressant.

Jean Dujardin dans "Sur les chemins noirs" de Denis Imbert.
Jean Dujardin dans "Sur les chemins noirs" de Denis Imbert. ©Radar Films
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