The Son [CRITIQUE] - Faites des enfants, qu’ils disaient !

Le deuxième volet de la trilogie de Florian Zeller, après "The Father" et avant "The Mother".

Élise Lenaerts
 Un père ne reconnaît plus l’enfant souriant qu’il a élevé.
Un père ne reconnaît plus l’enfant souriant qu’il a élevé. ©FILMS LIMITED ET CHANNEL FOUR TELEVISION CORPORATION 2022

Ce que ça raconte

Fraîchement remarié et père d’un bébé, Peter apprend que son premier fils, Nicholas, 17 ans, traverse une mauvaise passe.

Malgré des relations tendues, il accueille donc l’adolescent dans sa nouvelle vie de famille, en espérant lui redonner le goût de vivre.

Ce qu’on en pense

Après The Father (le père, donc), le dramaturge et réalisateur Florian Zeller passe au fils. Comme le précédent, il s’agit d’une adaptation de sa propre pièce de théâtre dont il garde grosso modo l’unité de lieu, un appartement. Il y a donc un côté très statique, les dialogues faisant la force du film.

On ne retrouve pas la maestria de la mise en scène qui nous plaçait dans la tête d’un vieil homme atteint de démence. Mais on garde la profondeur et la subtilité avec laquelle il traite les états d’âme des différents personnages. Un fils, donc, en proie à une détresse émotionnelle déchirante. Son père, démuni face à cet enfant qu’il ne reconnaît plus. La nouvelle épouse, qui doit gérer l’ado en dépression en plus de son nouveau-né, et la mère, laissée-pour-compte.

Ce n’est pas avec ça que vous allez ressortir l’esprit léger et détendu. Ce genre de thématique plombe méchamment l’ambiance. Mais ça remue plus que n’importe quel film d’action.

Drame de Florian Zeller. Avec Hugh Jackman et Zen McGrath. Durée: 2 h 03.

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