Nowhere Special [CRITIQUE] - Cherche bonne famille pour la vie
Quand il apprend qu’il ne lui reste que quelques mois à vivre, un père célibataire se met en quête d’une famille d’accueil.
Publié le 07-06-2022 à 17h00
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Ce que ça raconte
Atteint d’une maladie en phase terminale, John, laveur de vitres de trente-cinq ans, pense à l’avenir de son fils de trois ans qu’il élève seul depuis sa naissance. Il part donc avec lui en quête de la famille d’accueil qui correspondra le mieux à ses besoins.
Ce qu’on en pense
Vu le sujet, on est certains de partir pour une heure et demie avec les yeux mouillés. De fait, il n’y a pas de place pour autre chose que des larmes de crocodile. Cela dit, on n’est pas non plus dans le bazar hollywoodien qui sort les violons en nous assénant des bons sentiments à la pelle.
La quête de ce jeune papa mourant développe avec subtilité les multiples enjeux qui entourent sa situation.
Au-delà de la préparation d’un enfant à la mort d’un de ses parents, c’est aussi une évocation des difficultés des familles monoparentales à faibles revenus. C’est également une jolie tranche de vie, qui ne laisse pas un souvenir impérissable mais se laisse regarder sans déplaisir.
La scène qui touche
Celle de la rencontre avec la famille imparfaitement parfaite. On le sent venir mais c’est assez délicat pour laisser planer le doute sur la suite.
Drame d’Uberto Pasolini. Avec James Norton et Daniel Lamont. Durée: 1h36.