Les statues du Chat de Geluck débarquent enfin à Bruxelles : “Je suis comme un dealer” (vidéo)
Après Paris, Bordeaux, Caen, Genève, Monaco et Montreux, et avant New-York, les statues géantes du Chat de Philippe Geluck se sont installées à Bruxelles.
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Publié le 09-03-2023 à 18h46 - Mis à jour le 09-03-2023 à 18h47
Elles se seront donc fait attendre, mais elles sont désormais bien là. Les 22 statues géantes du Chat de Philippe Geluck ont pris possession du parc Royal de Bruxelles. Elles seront visibles jusqu’au 30 juin prochain. “C’est vrai que ça fait un moment qu’on l’attendait, souriait Philippe Geluck, le papa du Chat, ce jeudi matin. En fait, c’est bien de créer de l’envie. Je suis en quelque sorte comme un dealer de drogue. Je donne le Chat depuis quarante ans maintenant à mes lecteurs. Au moment d’arriver avec l’exposition, ils sont en manque. Mais désormais ils vont pouvoir se shooter (rires).”
Au moment d’arriver avec l’exposition, ils sont en manque. Mais désormais ils vont pouvoir se shooter (rires).
Trois mètres de haut, plus de 2500 kilos, les statues en bronze du Chat sont sacrément imposantes, comme le physique du héros de bande dessinée finalement. “Des statues créent en Belgique, à proximité de Bruxelles, se réjouit le créateur. Au total, 45 personnes et sept entreprises différentes ont travaillé sur ce projet. ”

Si le Chat de Geluck est passé de la 2D des planches de BD à la sculpture, pour son créateur, la démarche n’est pourtant pas si différente finalement. “Une sculpture qui est forcément muette doit exprimer quelque chose sans parole, complète le papa du Chat. Certains dessins le font également parfaitement. Le Chat a beau être quelqu’un de très bavard, parce que j’adore les mots et le faire parler, mais j’ai également fait plus de 1000 dessins sans texte, avec une situation burlesque. La sculpture finalement, ce n’est qu’une mise en volume d’une situation burlesque. ”
Et si le Chat aime avant tout faire rire, quand il prend vie en trois dimensions, il tente également de faire réfléchir. “Des scénettes humoristiques, poétiques, surréalistes ou engagées, confirme Philippe Geluck. Je joue sur plusieurs émotions. Elles ne sont en effet pas toutes là pour faire rire. Certaines sont là aussi pour faire réfléchir et le public ne s’y trompe pas. Sept millions de personnes ont déjà vu l’exposition à travers les cinq villes visitées, ils regardent ça avec le sourire. mais aussi circonspection. C’est en tout cas ce que l’on m’a rapporté. ”
Elles ne sont en effet pas toutes là pour faire rire. Certaines sont là aussi pour faire réfléchir et le public ne s’y trompe pas.










