A l'affiche de Namur is a joke, Pablo Andres présentera son nouveau spectacle : « Sur la scène, on ne peut pas tricher » (vidéo)
Le festival humoristique Namur is a joke revient pour une seconde édition fin mars, Pablo Andres est à l’affiche cette année.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/5G7GUZNDQZDXZPELUBPSN7PFUU.jpg)
- Publié le 25-02-2023 à 08h00
- Mis à jour le 25-02-2023 à 11h56
Absent de l’affiche de Namur is a joke, le festival namurois de l’humour, l’an dernier, Pablo Andres viendra présenter son spectacle sur la scène du grand manège le 23 mars prochain.
Pablo Andres, on vous sait proche de GuiHome, vous avez été pistonné par le patron himself pour être à l’affiche du festival pour cette seconde édition?
Évidemment que j’ai été pistonné. Je l’ai même soudoyé pour qu’il ne m’oublie pas cette année encore (rires). Non, il m’avait déjà invité l’an dernier parce qu’on se connaît depuis pas mal d’années. On travaille même ensemble désormais, mais l’année dernière, j’étais occupé à écrire mon nouveau spectacle et je n’avais pas envie de refaire l’ancien. Donc, j’ai préféré refusé, tout en ouvrant la porte pour cette année.
Justement, qu’est-ce qu’il raconte ce nouveau spectacle?
Ce sera déjà mon troisième spectacle. Il s’appelle «Gamin.» Il est très différent de ce que j’ai pu faire jusqu’ici, tout en conservant ce que j’aime et ce que je sais faire : la construction de personnage, le jeu, le côté parfois un peu cartoonesque, mais en ajoutant de la sincérité, de l’authenticité.
Il y aura beaucoup plus de «moi», beaucoup plus de cœur, d’âme et je trouve ça plutôt cool.
Un spectacle plus proche de vous donc?
Oui, en quelque sorte. Je raconte mon histoire, je parle de mes parents, de mon grand-père, etc. Et surtout, le liant de tout ce spectacle, c’est la thématique de l’enfance. C’est quelque chose qui m’a toujours inspiré dans tout ce que j’ai fait. J’ai toujours eu un côté très enfantin. Je parle de cet équilibre qu’il faut trouver entre le fait de devenir un adulte responsable et l’idée de malgré tout garder cette âme d’enfant qu’on a tous. Il y aura beaucoup plus de «moi», beaucoup plus de cœur, d’âme et je trouve ça plutôt cool. Ça reste marrant, c’est avant tout un spectacle d’humour, mais en même temps, cela sert un propos et cela raconte quelque chose qui me tient à cœur.
L’affiche de Namur is a joke est très longue, pourquoi les Namurois doivent-ils choisir votre spectacle plutôt qu’un autre?
Parce que c’est clairement le meilleur de toute la programmation. Les gens doivent le savoir. C’est le talent, mais surtout le génie qui parlent. Je dis n’importe quoi. Il y a énormément de spectacles à voir. Parce qu’il y a d’abord beaucoup d’artistes confirmés. Personnellement, je compte aller regarder celui d’Arnaud Tsamère parce que ça fait longtemps que je dois aller le voir. Mais il y aussi beaucoup d’artistes qu’on connaît moins, ou qui commencent à prendre de l’ampleur. Je pense à Inno JP ou Sacha Ferra pour n’en citer que deux. Il faut avoir la curiosité d’aller voir des artistes qu’on ne connaît pas et surtout se laisser surprendre.
Quand tu écris une vanne et que ça fait marrer les gens, il y a un petit côté jouissif.
Beaucoup d’artistes sont très présents sur les réseaux sociaux, être sur scène reste malgré tout l’objectif d’un humoriste?
Évidemment, personnellement, j’ai commencé sur scène. C’est ce qui m’a donné envie de faire ce boulot. Sur la scène, on ne peut pas tricher. On ne peut pas faire semblant que c’était drôle. Sur les réseaux sociaux, il y a le montage, on peut toujours rattraper quelque chose. Le rendre plus ou moins drôle. La scène, c’est beaucoup plus difficile, mais du coup, c’est beaucoup plus excitant. Moi, ce qui m’intéresse, c’est de pouvoir toucher à tout, utiliser tous les outils que nous avons à notre disposition pour faire marrer les gens. Sur scène, il y a surtout ce contact avec le public, le rire qui arrive très rapidement. Quand tu écris une vanne et que ça fait marrer les gens, il y a un petit côté jouissif. Puis il y a tous ces moments d’échanges. J’improvise beaucoup, je parle avec lui. Je n’ai pas juste envie de réciter mon texte, mais plutôt d’aller rencontrer des gens, de rebondir avec eux, etc. C’est ça qui est cool.

Une seconde édition pour Namur is a joke
Après une première édition réussie, le festival namurois de l’humour, Namur is a joke, revient du 23 au 26 mars avec toujours le local de l’étape, GuiHome, à la baguette. «Le festival prend de l’ampleur, annonce d’ailleurs pas peu fier l’humoriste namurois. Comme la première édition était un succès, nous nous sommes dits pourquoi pas continuer. Et ce sera assez costaud cette année.»
Comme l’an dernier, l’affiche mélange les artistes confirmés (Arnaud Tsamère, Vincent Dedienne, Pablo Andres,…) et ceux dont la carrière ne fait que débuter (Sacha Ferra, Nicolas Lacroix, Lætitia Mampaka, Inno JP,…). Et Namur is a joke ne se cantonnera pas uniquement à l’humour puisque de nombreux concerts sont annoncés avec notamment Pierre De Maere, Doria D ou Juicy. «Mais il y a aussi pleins d’ateliers pédagogiques, des ateliers d’écriture, le concours jeune talent, etc. Il y en a pour tous les goûts, du coup, on est super excité que ça commence», glisse encore GuiHome.
Namur is a joke, du 23 au 26 mars. www.namurisajoke.be
