Maxime Chattam : meurtres en famille
Le dernier thriller de Maxime Chattam révèle un tueur qui aurait sévi pendant près de 100 ans. Machiavélique.
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- Publié le 08-12-2022 à 17h00
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Et si un criminel avait tué pendant près d’un siècle. Est-ce impossible ?
Voilà le pitch du dernier roman de Maxime Chattam, “La constance du prédateur”. Un roman dur qui révèle la face la plus noire de notre société.
“Dans la réalité, nous explique l’auteur, il y a des tueurs abominables, mais ils ont un degré de violence et d’absurde que l’on ne peut mettre dans une fiction, parce que ça n’a pas de sens, ce ne serait pas crédible.”
Si Maxime Chattam s’inspire de loin des faits divers qui meurtrissent notre société, c’est parce qu’il se nourrit de ce qui a existé, des cas qu’il a pu étudier pendant ses études de criminologie. De ces informations qui vont lui permettre de créer des personnages, des tueurs.
“Il y a dans ce roman des scènes très dures mais ça permet de savoir ce que notre société de 2022 raconte, ce que sont les criminels, les tueurs. Pour qu’il y ait un sens, il faut inventer des personnages incroyables.”
Et c’est le cas de celui qui sème la mort tout au long du livre. Un tueur qui aurait laissé derrière lui un premier charnier avant la seconde guerre. Et qui sévirait encore de nos jours.
Remerciements sincères
En fin de livre, Maxime Chattam remercie longuement son épouse. Dans le but de la rassurer ? “Elle a besoin que je la rassure quand elle finit un de mes livres. “C’est ce type-là que j’ai épousé, qui écrit des trucs noirs pareils.” (rires). J’écris à l’opposé de ce que je suis. Je la remercie parce qu’elle est ma 1ère lectrice. Elle m’a fait grandir, en tant que romancier et en tant qu’être humain. Si j’apporte plus d’émotions dans l’existence de mes personnages, c’est aussi grâce à elle. Ça rend le personnage plus vrai, plus humain. C’est elle qui m’a amené à ça.”
Derrière l’auteur de ces thrillers particulièrement noirs, il y a donc un homme bien dans sa tête et qui laisse aller son imagination bien au-delà de ce que la société a engendré de pire. Quoi que…
En attendant la sortie de son prochain roman, qui rendra hommage à Barjavel, Maxime Chattam aura terminé sa dernière lecture : “Les mémoires de Laura Ingalls”.
Il s’explique sur ce choix aussi étonnant qu’incongru dans notre vidéo en tête de cet article.
Maxime Chattam, “La constance du prédateur”, Albin Michel, 434 pages.