Après les éléphants et les tigres, place aux guitares dans la nouvelle salle du Cirque royal (vidéo)
Dans les anciennes écuries du Cirque royal, les chevaux, éléphants et tigres ont laissé leur place aux guitares et aux concerts.
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Publié le 30-05-2022 à 17h52 - Mis à jour le 30-05-2022 à 17h59
Salle de concert bien connue à Bruxelles, le Cirque royal ne porte pas son nom par hasard. Avant de voir défiler des milliers de chanteurs en tout genre, le lieu a hébergé les plus prestigieux cirques européens jusqu’en 1913.
Pour accueillir jusqu’à 110 chevaux, mais aussi des tigres et des éléphants, une écurie avait été prévue dans les sous-sols du bâtiment. Depuis lors, l’espace dans les caves était resté vide, mais la rénovation du Cirque royal va permettre de donner une seconde vie au lieu et surtout, avec The Club, un second espace de concert pour les gestionnaires du Cirque royal. " Quand on a rénové le lieu, j’ai directement pensé qu’il y avait moyen de faire ici ", glisse Denis Gerardy, directeur du Cirque royal.

Aujourd’hui, les anciennes écuries ont laissé place à une salle rénovée, qui peut accueillir jusqu’à 350 personnes, tout le matériel nécessaire à l’organisation de concerts, un bar et deux loges pour les artistes.
Comme dans la salle principale, tout avait été pensé de manière arrondie, ce qui n’a pas facilité le travail des architectes. " Comme le dit bien le nom d’un cirque, c’est circulaire , reprend le directeur. C’était donc particulier. Il a fallu faire preuve de pas mal d’ingéniosité pour arriver à un lieu où tous les spectateurs voient la scène et où les artistes se trouvent en position de voir leurs spectateurs. "

Pour ce qui est de la programmation, The Club va adopter la même ligne que sa grande sœur. " J’ai même envie de dire, le reflet de ce qui se fait dans la grande salle , confirme Denis Gerardy. Le Cirque royal est une salle de music-hall, c’est-à-dire qu’on y joue aussi bien du rock, que de la chanson, que du stand-up, des spectacles jeune public. On ne veut pas lui donner une couleur, tant que le spectacle est de qualité. "
Des débuts au ralenti
Pour une question d’acoustique, pas question toutefois d’organiser des concerts dans les deux salles au même moment, à cause du retard pris avec le Covid et d’un agenda plus que chargé pour la grande salle, The Club va connaître des débuts au ralenti. "Ou à d’autres moments, avant ou après les concerts de la grande salle ", lance Gerardy. Il faudra sans doute encore une bonne année pour voir la grande salle résorber tout son retard.

Et si certains s’étonnent de l’ouverture d’une énième salle en région bruxelloise, Denis Gerardy y voit plutôt une bonne nouvelle. " On a dit la même chose quand on a inauguré la Madeleine et maintenant elle tourne à plus de 100 concerts par an , termine le directeur. Ouvrir une salle de cette capacité répond à une demande. Sinon, nous ne l’aurions pas fait. Et je pense que quand on crée un lieu d’expression culturelle, c’est qu’une ville se porte bien. "

