La brasserie Eylenbosch reprend tout doucement vie. Les caves de l’ancien site de Schepdaal verront reposer du lambic, à nouveau brassé depuis avril 2019.
La brasserie Eylenbosch reprend tout doucement vie. L’ancien site, le long de la chaussée de Ninove à Schepdaal, est transformé en un complexe de logements et de commerces, mais les caves de l’endroit, sur une superficie de 300 mètres carrés, ont été acquises par Éric De Keersmaeker qui souhaite y faire reposer du lambic Eylenbosch, à nouveau brassé depuis avril 2019 à quelques kilomètres de là.
Comme aucune activité de brassage ne peut être effectuée sur le site historique, Erik De Keersmaeker s’est adressé à la brasserie de lambics De Troch située non loin de là, à Wambeek.
Lambic jeune
De Keersmaeker appartient à la famille qui détenait la brasserie Mort Subite avant que celle-ci ne soit reprise par Alken-Maes. Ce groupe a, quelques mois après, mis la main sur Eylenbosch afin d’augmenter la capacité de Mort Subite.
La marque Eylenbosch, disparue dans les années nonante, réamorce son ancrage dans le Pajottenland, cette région au sud-ouest de Bruxelles connue pour ses brasseries de lambic traditionnel.
Produire de la (vieille) gueuze demande du temps puisqu’au moins 10% de lambic de 3 ans doivent entrer dans sa composition. Une première gueuze «précoce» a tout de même pu être réalisée sur la base d’un assemblage de lambic jeune d’Eylenbosch et d’autres plus vieux, de De Troch. Les premières vieilles gueuzes 100% Eylenbosch sont attendues à la fin de l’été 2022.