Au tribunal : chroniques d’audiences en Wallonie
Conflit de voisinage, vol, infraction au code de la route, agression, autant de motifs de se retrouver face au tribunal. S’il existe une multitude d’alternatives pour l’éviter, force est de constater que nos tribunaux sont pleins. Face à ces hommes et ces femmes pris en défaut: un juge. À lui de juger les arguments de chacun pour ensuite opter pour la compréhension, le sermon et parfois la punition. Mais il faut bien reconnaître que parfois, il est difficile de détecter la sincérité de la mauvaise foi. En effet certains usent de fourberie quand ils font face au tribunal. Toutes les excuses sont bonnes.
L’Avenir vous invite à découvrir ces petites scènes insolites de vos tribunaux mais aussi des tranches de vie.
C’est une histoire de coups au sein du couple et d’’emprise. Un mari était battu par sa femme. C’est le patron de ce dernier qui a donné l’alerte. Son ouvrier arrivait régulièrement avec des hématomes assortis de fausses bonnes explications. Derrière ces violences conjugales, il est aussi question d’emprise. Le mari n’a ainsi pas osé faire face à sa femme, au tribunal. Il est resté dans la voiture. C’est son avocat qui a parlé en son nom. Il ne veut pas que son épouse aille en prison, il souhaiterait une séparation.
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Cette audience nous emmène dans ces lieux où s’exerce le plus vieux métier du monde. Un trentenaire est poursuivi pour avoir signé trois chèques (deux de 3 000€ et un autre de 800€) au nom de son père. Il affirme n’avoir pas eu l’intention de commettre une escroquerie. Les comptes étaient approvisionnés et «les victimes ont été payées pour leurs prestations.» Désormais en couple et papa, il dit avoir tourné la page. Il compte reprendre l’exploitation de son papa. Un papa qui ne tient donc pas rigueur à son fils.
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La citation de la semaine
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Ce lundi, plusieurs dossiers liés au monde de l’élevage ont atterri devant le tribunal correctionnel de Namur. À l’origine des déboires des exploitants: des contrôles de l’Afsca (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire). Une agence dont les agissements font parfois tiquer ses «victimes».
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À peine arrivé devant le juge, ce jeune quadra présente ses excuses. Mais ce que le tribunal souhaite surtout entendre, ce sont les explications du prévenu à propos de deux excès de vitesse enregistrés sur l’autoroute à hauteur de La Bruyère. La première fois, il est flashé à 157 km/h, et la seconde à 220 km/h.
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L’insolite de la semaine
Le cambrioleur a été trahi par son goût pour le lait
Les histoires judiciaires sont souvent une source d’inspiration pour les auteurs de romans. Cette fois-ci, la réalité a pratiquement dépassé la fiction. Tout commence en 2014, lorsqu’un cambriolage est effectué dans une maison à Lasnes. Le butin se compose notamment d’un violon à 30 000 euros. L’enquête a piétiné un temps mais l’ADN relevé par le laboratoire scientifique de la police… sur la bouteille de lait a fini par «matcher» avec un profil contenu dans une base de données spécialisée. L’homme vient d’être condamné.
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