Le journaliste Philippe Gildas, animateur phare de Canal+ dans les années 90, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l’âge de 82 ans, a annoncé à l’AFP l’animateur Antoine de Caunes, l’un de ses proches. Philippe Gildas est décédé à Paris des suites d’un cancer, a-t-il précisé.
Diplômé du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris, Philippe Gildas débute sa carrière au légendaire journal Combat dans les années 60 avant d’entrer à la radio RTL.
Il travaillera ensuite à l’ORTF, TF1 puis Antenne 2 mais c’est à Canal+, qu’il rejoint peu après son lancement, que ce Breton deviendra une star de la télé.
Son émision «Nulle part ailleurs», diffusée tous les soirs en clair de 1987 à 1997, reste l’une des plus emblématiques de la chaîne cryptée.
C’est notamment là que la bande d’humoristes des Nuls a fait ses débuts, mais aussi celle des Deschiens, les marionnettes des Guignols ou encore le Zapping.
C’est également l’émission qui a révélé au grand public Antoine de Caunes, qui deviendra le co-animateur de l’émission aux côtés de Philippe Gildas.
De nombreuses personnalités de l’audiovisuel lui ont rendu hommage sur Twitter, comme Jean-Pierre Elkabbach qui s’est dit «bouleversé et secoué par la mort de Philippe Gildas, pour avoir longtemps travaillé à ses côtés: un grand Seigneur des médias et un Prince de l’amitié».
«Tu étais un modèle, un exemple pour toute une génération d’hommes et de femmes de notre profession. Tu avais pris la sage décision de t’arrêter pour vivre... encore... mais trop peu, en Corse... Nous prions pour ton repos et embrassons Maryse affectueusement», a salué l’animateur Jean-Pierre Foucault.
«C’est avec une immense douleur que nous apprenons la disparition de Philippe Gildas. Il a marqué son époque par son talent, son grand professionnalisme et sa légendaire gentillesse», a twitté le directeur des antennes de Canal+ Gérald-Brice Viret.
Laurent Guimier, vice-président d’Europe 1 a publié sur le réseau social une affiche datant de l’époque où Philippe Gildas était animateur sur les ondes d’Europe 1, accompagné du message «Merci Philippe Gildas».
Bouleversé et secoué par la mort de Philippe Gildas, pour avoir longtemps travaillé à ses côtés: un grand Seigneur des médias et un Prince de l'amitié
— JP Elkabbach (@JP_Elkabbach) 28 octobre 2018
C'est avec une immense douleur que nous apprenons la disparition de #PhilippeGildas. Il a marqué son époque par son talent, son grand professionnalisme et sa légendaire gentillesse. Nos chaleureuses pensées à ses proches au nom de tous les abonnés et collaborateurs de @canalplus pic.twitter.com/1Z0Ej8gDQN
— Gérald-Brice Viret (@gbviret) 28 octobre 2018
Philippe Gildas..tu étais un modèle, un exemple pour toute une génération d’hommes et de femmes de notre profession.Tu avais pris la sage décision de t’arrêter pour vivre.. encore.. mais trop peu , en Corse..
— Jean-Pierre Foucault (@Foucault_JP) 28 octobre 2018
Nous prions pour ton repos et embrassons Maryse affectueusement.
Ethique. Professionnalisme. Justesse. Dignité. Un grand monsieur de la tv et de la radio nous a quitté. Condoléances à sa famille. #RIPPhilippeGildas
— Nikos Aliagas (@nikosaliagas) 28 octobre 2018
Philippe Gildas est mort à 82 ans https://t.co/go07J6dFXg via @europe1
toute l'équipe d'@europe1 salue la mémoire de Philippe Gildas, qui nous a quittés cette nuit. Il était une grande voix et l'infatigable inventeur de la radio moderne https://t.co/5USSgSnsLw
— Laurent Guimier 🎙 (@laurentguimier) 28 octobre 2018
C’est avec une profonde tristesse que j’apprends le départ de Philippe Gildas. Tellement brillant, intelligent, précurseur, généreux, c’est un grand monsieur qui s’en va. Pensées à toute sa famille et ses nombreux amis. #PhilippeGildas #respect
— Nagui (@Nagui) 28 octobre 2018
Lors de la sortie de son livre «Nos années Nulle part ailleurs» en 2014, Gildas résumait l’objectif de «Nulle part ailleurs» ainsi: «Monter des choses qu’on ne trouvait nulle part ailleurs et rien de ce qu’on trouvait ailleurs. Les seules exceptions étaient un mini-journal et une météo un peu farfelue mais sérieuse sur le fond car je savais qu’il y avait deux choses indispensables pour nos potentiels téléspectateurs: savoir ce qui s’était passé dans le monde et ce qui se passerait le lendemain dans le ciel».