L’organisation patronale flamande Voka estime les conséquences économiques des trois grèves tournantes et de la grève nationale lundi à hauteur de 600 millions d’euros.
«Ce résultat est disproportionné par rapport au nombre de grévistes», indique l’administrateur délégué Jo Libeer dans un communiqué.
Pour l’organisation, la grève a peu touché le secteur privé et les PME, contrairement aux services publics et l’enseignement.
Les syndicats «ont aujourd’hui changé de technique». «Là où, lors de la grève de 2012, seuls 3% des entreprises étaient inaccessibles car bloquées, on remarque qu’il y en a à présent une sur quatre. C’est inacceptable. Nous respectons le droit de grève, mais il y a une différence entre ce droit et la violation de la loi. Bloquer la voie publique est une infraction.»
Le réseau Voka met également en garde contre les effets à long terme de ce mouvement. «Les conséquences des actions sont néfastes pour notre image à l’étranger. L’attrait de nouvelles entreprises, nouveaux clients ou nouveaux investissements souffrira longtemps d’une influence négative», conclut Jo Libeer.