
« David et le fou », lettrine enluminée dans un manuscrit (Bréviaire à l’usage de Paris) datant de 1460. Attribué à Willem Vrelant.
Tout au long du Moyen Âge, la folie reste un état difficile à cerner, relève Jean-Marie Fritz, auteur d’une thèse de doctorat sur la question. Le fou relève tantôt de la médecine (plantes médicinales ou trépanation lui seront alors prescrites), tantôt de la religion (il est considéré comme possédé par le démon ou, plus rarement, comme le divin élu), tantôt de la justice (qui distingue le fou de naissance et le «forsené», le fou furieux).