VIDÉO| La Bruyère, 5080 RPZ avec Angy, city-guide et malicieuse rappeuse
Pour bien marquer le passage à l’an neuf, Angy, 16 ans, se propose de faire visiter sa commune, en rap et avec des rimes qui claquent.
Publié le 05-01-2021 à 16h45
Depuis la Saint-Sylvestre, les centaines de vues se succèdent et, surgie d'Émines, «son petit coin paumé », Angéline Saillart réalise un joli petit buzz sur Youtube avec son rap consacrant La Bruyère sur la carte du monde.

Avec humour et sans se prendre au sérieux, l'ado de 16 ans a profité des dernières vacances pour mettre en boîte ce clip, carte postale musicale et originale. « En fait, c'est ma participation au concours MJ's Got Talent lancé par la maison des jeunes bruyéroises, le CRLB. » Tout Bruyérois en herbe pouvait donc participer, quel que soit son don.
«J'ai longtemps cherché ce que je pourrais proposer, jusqu'à tomber sur le clip Marly-Gomont de Kamini.» L'étincelle qui allait nourrir le délire. «En quatre jours, j'ai composé la musique grâce à une application – je n'ai aucune connaissance musicale –, j'ai écrit les paroles avec ma maman qui m'a ensuite aidée à réaliser le clip, en compagnie de mon frère. Ludovic. Comme il étudie l'audiovisuel à l'IATA, son aide fut précieuse. »
Originaire de Lillois, qu'elle a quitté au début de sa première primaire – «pour tout dire, je ne sais même pas où c'est» –, la malicieuse rappeuse city-guide (foulard jaune et bleu marine rappelle qu'elle est de la 32e unité) connaît bien son cadre. Plutôt campagne qu'urban. «La Bruyère, c'est tout mignon, nous nous connaissons tous un peu. C'est chouette de s'y promener. Que ce soit à la boulangerie ou à la boucherie, ils ont été gentils et m'ont autorisée à filmer à l'intérieur.»
Par où est-ce qu’on entre à Warisoulx?
Avec sa joyeuse compagnie, Angy a ainsi pris les chemins de traverse pour visiter l'ensemble des villages de l'entité. «Petite pensée à Warisoulx, d'où l'on peut sortir sans jamais pouvoir y entrer. Nous n'avons trouvé que des panneaux sur lesquels Warisoulx est barré. Bizarre.»

Si ce n'est avec « un bus toutes les deux heures», l'apprentie-artiste a aussi pu compter sur un skateboard pour foncer dans le décor. «Je ne sais pas du tout en faire. On devait me pousser. Heureusement, je ne suis pas tombée… pas ce jour-là.» Angy a aussi fait des découvertes. De la boulangerie au rond-point à la friterie du coin. « Sans oublier les belles choses à visiter… genre… nous, on a des champs, puis des champs et encore des champs », chante-t-elle sur un flow d'enfer qui en appelle d'autres.

Angéline a déjà le nom de son groupe. « Angy et les grille-pains. Reste à voir si les grille-pains seront des humains ou des objets. Ce nom, je l'ai inventé l'année passée. Pour l'école, nous devions écrire une nouvelle et l'assortir d'une autobiographie. J'y avais inséré des éléments totalement inventés. Comme ce groupe. »