Grégory Rogge, jeune reporter beaumontois en vogue
À seulement 21 ans, Grégory Rogge ne manque pas d’ambition. Il veut vivre de sa passion: le reportage vidéo.
Publié le 13-01-2020 à 00h00
:format(jpg):focal(545x417.5:555x407.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/KWWIMIYAHVED5KKQPACJLSC6A4.jpg)
Grégory, comment est née cette passion pour la vidéo?
Je suis d’origine ukrainienne. Je suis né à Donetsk. Mon vrai nom est Oleg Zirog.
J’ai vécu dans un orphelinat jusqu’à l’âge de 3 ans. Je n’ai jamais connu mes parents biologiques mais j’ai eu la chance d’être adopté par des parents belges. Grâce à eux, je n’ai jamais manqué de rien. Petit, je dessinais et aimais tout ce qui était artistique. Très vite, je me suis découvert une passion pour la vidéo. À 13 ans, je saoulais déjà mes copains avec mes courts-métrages car je voulais tout filmer avec mon iPhone 3GS!
Comment devient-on un «expert» en reportage vidéo?
J’ai appris beaucoup par moi-même. YouTube est une mine d’or, qui regorge de tutoriels et de vidéos instructives. Très rapidement, j’ai réalisé mon premier clip musical… Grâce à des jobs d’étudiant, j’ai pu mettre de l’argent de côté pour acquérir du bon matériel. J’ai fréquenté plusieurs écoles: Philippeville, Saint-Joseph à Charleroi, pour enfin arriver à l’Athénée royal de Beaumont à l’âge de 19 ans. Là, j’ai suivi les cours d’audiovisuel pendant 2 ans. J’ai eu la chance de croiser sur ma route une prof formidable, Mme Papleux, à qui je dois beaucoup. Sur le plan professionnel et relationnel, c’est une personne exceptionnelle. L’école et moi, ça n’a jamais été le grand amour. J’ai arrêté l’école au terme de ma rhéto en juin 2019.
Arrêter les études, n’est-ce pas un frein pour la suite?
Non, je ne pense pas. Après un passage à vide, je me suis dit que j’allais prouver à tout le monde que j’étais capable de réaliser mon rêve et de le vivre dès maintenant.
Le milieu artistique est un milieu à part et beaucoup d’artistes n’ont pas fait d’études. Je suis autodidacte, je suis des formations en ligne ou sur le terrain. Et je n’hésite pas à contacter des réalisateurs. Dans ce milieu-là, des contacts, ça peut lancer une carrière!
Des projets sont en route en ce moment?
Je tourne des clips pour les commerçants de la région qui veulent augmenter leur visibilité en utilisant internet et les réseaux sociaux. Je continue à me faire connaître en expliquant ce que je fais.
Des envies, un rêve pour le futur?
Avoir ma société, développer l’e-commerce partout en Belgique, mes clips musicaux… Et un jour, avoir ma boîte et une équipe autour de moi, sans doute dans une plus grande ville.
Avec Mathieu (un ami spécialisé en communication, lire ci-dessous), on y croit!
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/YRKHHJXMERHV5M7FCJPTTSAMEI.jpg 480w,https://www.lavenir.net/resizer/Je35Yv89BAGWvCi2-jDAWpcVDmU=/768x562/smart/filters:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/YRKHHJXMERHV5M7FCJPTTSAMEI.jpg 768w)
Smart est une entreprise partagée qui permet de développer ses activités et de travailler de manière autonome dans le cadre sécurisé du statut de salarié. Elle est le conseiller idéal pour les artistes en devenir comme Greg et Mathieu.
Elle propose de nombreux services tels que des outils de gestion administrative, financière et comptable (facturation, engagement de personnel, déclaratif social et fiscal, etc.), un package d’assurances et des outils pour prévenir et couvrir les risques inhérents à toute activité économique, des conseillers pour accompagner des gens comme Grégory dans ses projets et ses activités, mais aussi des opportunités de networking, des échanges et des événements, des formations, du coaching pour développer ses compétences, échanger, partager ses expériences, une équipe de juristes pour conseiller et accompagner…
Bref, c’est le partenaire idéal dont Greg a besoin pour se lancer dans ses projets. Et fin janvier, ce sera chose faite.