VIDÉO| Bella ciao improvisé pour terminer (ou commencer) la folle nuit d’Esperanzah!
La première journée de concerts se terminait sur le site de l’abbaye. Mais, manifestement, les festivaliers n’avaient pas sommeil.
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- Publié le 03-08-2019 à 11h29
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Floreffe, un vendredi soir. Ou peut-être est-ce déjà le samedi. Il n’y a pas d’heure à Esperanzah! Pourtant, il doit être 1 h, l’heure de pointe, quand la rue Camille Giroul connaît un regain d’énergie. Au camping festif ou ici, la fête s’organise à coup de rythmes et de guitares, de danses galvanisées.
Les températures, timides en cette première soirée, ont un peu baissé un peu plus mais le cadran du vétérinaire du coin indique 21 °C. Il faut dire que ça chauffe (Marcel) devant le quartier général des fêtards, Chez Battista.C'est là que les festivaliers, tels des marins après un long voyage (et dieu sait qu'Esperanzah! en propose) viennent s'achever. C'est là aussi que, en programmation «off», le groupe suisse Hermanos Perdidos (perdus? pas pour tout le monde) a trouvé sa place pour un concert endiablé et improvisé, sauvage et prônant la musique en accès libre.
Goran Bregovic n'est pas là cette année, mais les notes revenues à la mode du chant révolutionnaire refont surface. «Bella ciao, Bella ciao, Bella ciao ciao ciao». Qu'une ribambelle d'oiseaux de nuit reprend en chœur. Le (deuxième) jour est encore loin, mais il est possible que ça ne dorme pas beaucoup d'ici-là.