VIDEO | Le squelette d'un véritable enfant martyr dans la cire, à Ere
La statue de cire de l'enfant martyr que l'on peut voir sous l'autel de la magnifique église des Passionistes, à Ere, fascine encore davantage quand l'on sait que celle-ci renferme les restes d'un véritable bambin que la vie n'a guère gâté... Cette chapelle renferme également d'autres surprises...
Publié le 07-10-2017 à 07h11
Figé pour l'éternité dans la cire, le martyr de cet enfant que l'on peut voir sous l'autel de l'église des Passionistes d'Ere ne cesse de fasciner.
L'ancienne chanson française qui illustre notre vidéo ne correspond en réalité pas tout à fait à l'histoire de cet enfant car il semblerait que tant celui-ci que ses parents ont en réalité été martyrisés par les Romains durant les premières années du christianisme.
Les restes de cet enfant étaient préservésdans les catacombes de Rome, mais les reliques - renfermées dans un corps de cire criant de vérité -ont été confiées aux pères Passionistes qui installèrent un noviciat dans le château de la baronne de Croeser, à Ere, en 1841. Trois ans plus tard, ils entamèrent, de leurs propres mains, la construction de la chapelle actuelle bénie en 1845. C'est le pape Pie IX qui leur confia l'enfant martyr. Lequel fut, à l'époque, transféré en train depuis les catacombes de Rome jusqu'à la gare de Tournai. Porté en triomphe, le corps de cire a été amené en cortège à Ere par des chrétiens, des représentants du clergé et les pères.
Le petit martyr fut, à l'époque, couché sous le maître hôtel où il repose toujours aujourd'hui malgré le départ, en 1995, des derniers pères vers leur maison courtraisienne. La tête, portant une couronne dorée, repose sur un oreiller brodé d'étoiles, dorées elles aussi. L'enfant, qui porte une robe bleue et des sandales de cuir, présente des traces de sang sur le cou et sur le visage.
Aujourd'hui encore, il n'est pas rare de croiser l'un ou l'autre fidèle venu demander des grâces pour une enfant malade.
Ce que nousécrivions au sujet de cet enfant martyr il y a tout juste dix ans, reste d'actualité:que l'on soit ou non croyant, une confrontation avec cet enfant de cire ne peut laisser indifférent. Et quelle que soit la divinité à laquelle s'adresserait votre prière, face à une telle expression de souffrance, elle ne pourrait sans doute se conclure que par ces termes: «plus jamais cela!».
Un enfant du pays sur une peinture, mais aussi Hitler et Mussolini
Comme nous l'écrivions en 2010, la chapelle renferme également un tableau sur lequel figureFreddy Vanderhaegen lorsqu'il était enfant. Connu à Tournai pour être le patron des transports Byl, Freddy avait d'autres "voisins" de fresque nettement moins fréquentables: Hitler et Mussolini qui, eux, il est vrai avaient été représentés dans les flammes de l'enfer.
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