Au boulot à vélo : cinq conseils pour bien s’équiper en hiver
Parce que l’hiver, sa pluie fine et ses températures en baisse ne suffisent (heureusement) pas à freiner les ardeurs de toutes les cyclistes d’un jour, deux spécialistes partagent leurs conseils pour s’équiper au mieux. Et ce, dès 250 euros, «pour peu que l’on se tourne vers des marques d’entrée de gamme». Focus sur les bons choix à adopter pendant les prochaines semaines.
Publié le 10-01-2023 à 14h35 - Mis à jour le 14-01-2023 à 16h04
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De la couleur pour être vu
Parce que tout cycliste doit être visible des autres usagers de la route, surtout en hiver quand le soleil se couche plus vite, Julien, conseiller-vendeur dans le magasin spécialisé Bicyclic de Namur, invite ses clients à mettre le paquet sur leur équipement. « En dehors des catadioptres, d’un phare avant blanc et d’un phare arrière rouge qui sont des éléments rendus obligatoires par la loi belge, il faut toujours privilégier les accessoires (sac, casque,…) et les vêtements réfléchissants, souligne-t-il. De même, il vaut mieux opter pour un équipement avec des couleurs vives, suffisamment en tout cas pour que les automobilistes puissent vous distinguer de loin malgré la pénombre. » Le conseil est clair : « Mieux vaut ressembler à un sapin de Noël et être en sécurité » que le contraire.
Des imperméables indispensables
« En Belgique, les cyclistes n’ont pas trop le choix : ils doivent se munir de vêtements imperméables s’ils veulent continuer à rouler l’hiver. » De la veste aux chaussures en passant par les gants, se prémunir de la pluie et du vent relève presque de l’obligation, comme le répète Nikolaï Maes, représentant spécialisé pour la marque Vaude en Belgique.
Vélos: «Jusqu’à 25% de hausse des ventes» d’accessoires et équipements« On croise encore trop souvent des gens partir au boulot à vélo avec un simple jean sur eux. C’est dommage, surtout qu’il existe des vêtements techniques qui allient à la fois protection et confort. Et je ne parle pas seulement des surpantalons. Aujourd’hui, par exemple, de nombreuses vestes et pantalons sont conçus de telle sorte qu’ils laissent le corps respirer tout en protégeant de la pluie. »
Des couches… mais pas trop
L’hiver aussi, le mieux est l’ennemi du bien. Ainsi, même s’il vaut toujours mieux avoir trop chaud que trop froid, « il n’est pas forcément nécessaire de multiplier les couches », assure Nikolaï Maes.
« Le problème avec les surcouches, c’est qu’on se rend compte souvent trop tard qu’elles nous contrarient plus qu’elles ne nous réchauffent, explique le revendeur spécialisé. On oublie parfois trop vite que l’exercice physique va nous réchauffer en quelques minutes seulement. »
Même son de cloche du côté du magasin namurois Bicyclic où l’on rappelle la règle des trois couches : « Une première pour évacuer la transpiration, une deuxième pour apporter et conserver la chaleur et une troisième pour protéger des éléments extérieurs comme la pluie et le vent. »
Des accessoires statiques et des surfaces antidéparantes
Si s’équiper avec des accessoires fluos et des vêtements imperméables est plus que conseillé pour continuer à rouler en hiver, d’autres (petits) efforts peuvent encore être réalisés assez facilement.
Dans le magasin namurois Bicyclic, Julien conseille ainsi à ses clients d’ajouter des éléments réfléchissants statiques à leur deux-roues. « C’est évidemment très bien de posséder un casque avec des lumières à l’arrière, mais on oublie parfois que celui-ci bouge lorsqu’on tourne la tête. Pour que les autres usagers puissent vous voir constamment, je pousse donc chacun à multiplier les éléments réfléchissants et statistiques sur son vélo. »
VIDEO | Voici comment bien entretenir son vélo en hiverAutre conseil de son confrère Nikolaï Maes : « Privilégiez les surfaces antidéparantes sur votre équipement. De cette façon, vous bénéficierez d’un meilleur grip en cas de besoin. »
Des extrémités à protéger
« Un dernier conseil ? Je rappellerais qu’il ne faut pas oublier de se protéger totalement, de haut en bas. Et donc, ne rien laisser à découvert. »
Revendeur spécialisé, Nikolaï Maes insiste : « En hiver, avec les températures qui chutent très vite, il est bon de ne rien négliger et de couvrir toutes les parties du corps » avant d’enfourcher son vélo.
Dans son viseur, les mains (évidemment) mais aussi le cou, le visage et les chevilles.
« Les habitués le savent mais un bon cache-cou, un bonnet sous le casque, des lunettes pour protéger les yeux et des guêtres n’ont rien d’accessoire quand on roule beaucoup », souligne-t-il.
Avec, dans le cas des guêtres, « l’avantage que ça protège aussi de la graisse contre le pantalon », conclut Bicyclic.