Surprenantes histoires judiciaires: il menace sa femme à la tronçonneuse, l’éleveuse de chat condamnée, il ne devra pas payer 225.000€
Une épouse menacée à la tronçonneuse, un policier frappé par des jeunes, de la prison pour l'éleveuse de chats... Voici ce qu’il s’est passé dans les tribunaux de Wallonie cette semaine.
Publié le 13-05-2023 à 11h05 - Mis à jour le 14-05-2023 à 07h30
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Mécontent de se faire quitter, il menace son épouse à la tronçonneuse
L’homme n’a pas accepté que sa femme lui annonce leur séparation et qu’elle le quittait pour vivre avec son amant. Fou de rage, le prévenu s’est emparé d’une tronçonneuse et lui a hurlé des insanités. Il est poursuivi pour menaces, coups et blessures et un harcèlement ordurier envoyé tant à sa victime qu’à ses enfants.
L’enquête a répertorié plus de 7 000 messages plus délirants les uns que les autres.
Lire le compte-renduDes jeunes frappent un policier et entrent dans sa maison
Les faits remontent à un peu plus de deux ans, en février 2021. Un policier sort de son habitation, il est en colère et craint pour sa petite fille à l’intérieur car il voit "une dizaine de jeunes lancer des bouts de bois sur sa façade, dont le prévenu porteur d’une barre de fer avec une pique au bout", souligne Me Perine Colot, partie civile pour l’État belge, en raison du statut de policier de la victime.
"C’est une bande connue pour faire des troubles. Un témoin raconte précisément avoir vu cinq personnes frapper le policier à l’extérieur et parmi ces agresseurs, le prévenu. Pendant ce temps, le reste de la bande est entré dans la maison, a fait peur à l’enfant et a volé le portefeuille du policier".
Lire le compte-renduLa citation de la semaine
"Pourquoi avoir pris un couteau et frapper ce joggeur, sans raison ?"
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On vous raconte la suite
De la prison pour l’éleveuse de chats Maine Coon
Elle leur promettait de magnifiques chatons maine coon. Les clientes versaient des acomptes, puis de nouvelles sommes d’argent… Les mois passaient, sans que certaines ne reçoivent jamais le chaton commandé. Cette race, à poils mi-longs, est fort recherchée. À 1 250 € le chaton, l’animal n’est pas à la portée de toutes les bourses.
Après avoir versé 850€, 1.250€ et parfois même 2.000€, lassées des excuses et rendez-vous annulés de l’éleveuse, plusieurs clientes ont fini par déposer plainte. Elles seront huit à effectuer la démarche, ayant au total versé 6.550€ sans jamais recevoir de chaton.
Mardi matin, la Bastognarde, qui depuis lors n’élève plus de chats, a écopé d’un mois de prison avec sursis.
Lire le compte-renduLes anciens gérants d'une maison de repos acquittés d’abus de faiblesse et de détournement
Ils utilisaient les cartes bancaires des résidents, déficients mentaux, et utilisaient leur pension. Malgré tout, les anciens gérants de la maison de repos "Le Grand Chêne" à Saint-Médard sont acquittés au bénéfice du doute d’abus de faiblesse et de détournement. Explications.
Lire le compte-renduCondamné à verser 225.000€ à son ancien locataire, Marc Ronveaux gagne en cassation
En première instance, le propriétaire des bâtiments de l’O-Zone avait été condamné à verser 225.000€ à l’ancien patron de l’Ozé-Club. L’ardoise vient d’être effacée.
Mais cet arrêt de la cour de cassation ne met pas pour autant un point final à toute cette affaire. Le dossier devrait revenir à nouveau devant un tribunal de première instance, probablement à Liège.
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