Surprenantes histoires judiciaires : escroquées pour des chats, allergique à la police, coup de feu au camping
Escroquée pour des chats ; allergique à la police ; à 51 ans, sa chambre remplie de peluches ; le détenu boute le feu à la porte de sa cellule : voici ce qu’il s’est passé dans les tribunaux de Wallonie cette semaine.
- Publié le 12-04-2023 à 11h02
- Mis à jour le 16-04-2023 à 07h28
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L’éleveuse de chats aurait escroqué des clientes
Très bien habillée, s’exprimant avec aisance et précision, le regard droit… La dame ne ressemble en rien aux prévenus qu’on croise habituellement dans les tribunaux. Et pour cause, l’affaire qui la concerne est pour le moins inhabituelle.
Lire le compte-renduAllergique aux policiers
Le printemps marque le retour des réactions allergiques au pollen : le nez qui chatouille, la gorge qui gratte, les yeux irrités sont autant de symptômes que connaissent parfaitement les personnes qui en souffrent.
L’homme qui s’est présenté mardi matin devant le tribunal correctionnel souffre, lui, d’une tout autre allergie, celle du bleu, de l’uniforme. Elle se caractérise essentiellement par des spasmes et de grandes envolées lyriques…
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"Je crains que ce genre d’affaire ne reste à jamais enfermé dans un tiroir"
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Un coup de feu lors d’une dispute entre voisins
On a frôlé le drame, le 17 février 2021 dans un camping de Philippeville. Un homme a ouvert le feu avec son calibre 12 sur cinq personnes, dont des mineurs, qui réglaient un conflit de voisinage avec son beau-frère.
Lire le compte-renduUne étudiante coincée sous 600 kg de châssis, le coup de main a tourné au cauchemar
Un accident de travail a eu lieu au siège d’une entreprise de Fernelmont. Une étudiante, présente en intérimaire comme employée polyvalente, aidait 2 ouvriers à charger des châssis destinés à accueillir des tonnelles dans une camionnette. Elle devait maintenir ceux-ci, pendant que les ouvriers chargeaient le véhicule. Les châssis, représentant un poids de 600 kg, sont tombés sur la jeune femme.
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"Un comportement abject. D’autant que ces photos peuvent être exposées n’importe où par n’importe qui. Que vouliez-vous ? Aviez-vous des problèmes d’ordre sexuel ?"
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Des bébés sur des images pédo-pornographiques
Portant de fines lunettes, parlant à voix faible, presque timide, le jeune prévenu de 29 ans, qui travaille comme employé dans la région de Libramont, n’apparaît pas a priori comme un dangereux consommateur d’images à caractère pédo-pornographique. Et pour avoir diffusé en outre celles-ci pendant presque deux ans, entre octobre 2020 et juin 2022.
Lire le compte-renduÀ 51 ans, sa chambre remplie de peluches
Ce prévenu de 51 ans, de la région de Bertrix, vit toujours chez ses parents. Il est poursuivi pour détention d’images pédo-pornographiques et reconnaît avoir une addiction à la vision de ces images. La présidente du tribunal correctionnel de Neufchâteau, Carine Thomas, s’étonne que la chambre de ce quinquagénaire soit remplie de “peluches, de jouets d’enfants et de posters d’enfants stars.”
Lire le compte-renduLe détenu boute le feu à la porte de sa cellule
Un jeune homme né en 1984 est en aveux pour des faits survenus à la prison de Marneffe pendant qu’il était incarcéré en 2021. Alors qu’il purgeait une peine de cinq ans de prison, l’homme a bouté le feu à sa porte de cellule. Il s’en est expliqué ce jeudi matin devant la justice hutoise. “J’étais tout seul en cellule, puis on m’a amené un étranger, alors que j’avais bien spécifié que je ne souhaitais pas être en cellule avec un Maghrébin. Pas que je sois raciste mais j’ai du mal avec cette communauté-là.”
J’avais bien spécifié que je ne souhaitais pas être en cellule avec un Maghrébin. Pas que je sois raciste mais j’ai du mal avec cette communauté-là
On vous raconte la suite
Six mois de prison pour une expédition punitive
Le 16 août 2020, un Virtonnais de 25 ans a voulu se faire justice lui-même pour se venger d’un différend avec un autre jeune. Il a sonné à la porte de la maison de la maman de son “ennemi”, s’est assuré de l’absence de ce dernier et est entré avec trois autres sbires qui s’étaient dissimulés derrière un mur.
Bousculant la dame, ils sont montés dans la chambre de leur victime et en sont descendus avec des sacs bourrés de tout ce qu’ils avaient pu trouver.
Avant de s’enfuir, ils ont menacé la maman de représailles si elle appelait la police.
Lire le compte-renduMais aussi
Inculpé pour tentative de meurtre sur son fils de 2 semaines, il reste en prison : il avait déjà fait subir le pire à un bébé en 2013
Quatre mois et deux semaines : voici l’âge des deux enfants déjà victimes de Michaël L. L’un fut victime d’une première tentative de meurtre en 2013. Le second a été emmené d’urgence en milieu hospitalier, jeudi dernier, après avoir passé un peu de temps avec son papa au domicile familial.
Quasiment dix ans après ces faits d’une extrême violence, Michaël L. aurait donc récidivé, alors qu’il exécutait une peine via une surveillance électronique. Mercredi matin, l’inculpé comparaissait pour la première fois devant la chambre du conseil. Sans réelle surprise, la détention préventive de Michaël L. a été prolongée pour un mois supplémentaire. Son fils, victime des faits, est toujours entre la vie et la mort.
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