Namur: violemment agressé pour un appel de phares

Un automobiliste namurois s'est fait violemment agresser, vendredi, pour un appel de phares qui n'avait pas plu...

Namur: violemment agressé pour un appel de phares
598295

Ce rtains automobilistes peuvent se comporter d'une façon particulièrement violente, dès lors que leur susceptibilité a été mise à mal.

Les faits qui nous sont rapportés par un lecteur de Flawinne sont assez incroyables. Voici son récit.

« Ce vendredi 13 novembre, à 18h je quittais mon domicile à Flawinne pour aller rechercher mon épouse au salon Antica à Salzinnes.

Roulant prudemment, je suis descendu de Flawinne en faisant le détournement du déversoir, il n'y avait presque pas de circulation.

J'ai croisé un véhicule avec ses gros phares allumés et aveuglant, je me suis permis de lui faire un appel de phares pour le prévenir de son manque de courtoisie et continuer mon chemin.

J'avais à peine fait 300 m que ce véhicule me dépassait en trombe, me faisait une queue de poisson et je devais faire une manoeuvre désespérée pour éviter sa remorque double essieu qu'il avait au derrière de son véhicule Renault blanche.

100m plus loin (sur le pont de la Sambre) il se mettait en travers de la route pour m'empêcher le passage et sortait de son véhicule, menaçant. Le coin désert et l'attitude du personnage ont fait que je suis parvenu à passer de justesse sans m'arrêter, en montant légèrement sur le trottoir et partir de plus belle.

Le personnage vindicatif a alors entamé une poursuite des plus dangereuses sur la chaussée de Charleroi (direction Namur) en essayant de me balancer dans le fossé. J'ai tout fait pour l'éviter et je pense devoir la vie à mon expérience de la conduite automobile pendant 50 ans.

Devant son manque de résultat, il se mit devant moi en roulant à petite allure. Je me suis bien gardé de le suivre de trop près et de lui faire le moindre appel de phare pour ne pas l'exciter encore plus.

Arrivé au rond point de Salzinnes (ancienne maternité), il se mit de travers avec sa remorque empêchant tous véhicules de passer.

Sorti, il se dirigea directement vers moi en criant et l'air menaçant. Heureusement, je possède un blocage de portière et je me garde bien de sortir du véhicule et même de lui adresser la parole.

Après un grand coup de pied dans ma portière, il me proposait de sortir pour me casser la gueule. Je lui montrais mon GSM en lui disant que je téléphonais à la police et qu'il devait me laisser en paix.

Le personnage est alors devenu encore plus mauvais (il était manifestement sous l'emprise de l'alcool ou autre excitant). Il s'en est pris à mon véhicule avec une violence rare, cassant pare-brise, rétroviseurs, essuie-glace, phare anti brouillard et défonçant les portes, le capot et autres petits coups tout autour du véhicule.

Dieu merci ! Mes vitres latérales ont tenu bon pendant 15 minutes de coups répétés pour les briser.

Tout cela se passant devant des dizaines de personnes médusées et arrêtées comme moi par son blocage de route.

Trop stressé, je ne parvenais pas à faire le numéro de détresse 101.

Le gaillard était accompagné d'une femme et celle-ci avait pris le volant, réalisant sans doute qu'il allait falloir décamper en vitesse et que cela allait mal finir.

En effet il finit, dégoûté de ne pas arriver à ses fins, par retourner dans son véhicule comme passager et la dame démarra en trompe.

L'individu parti, je sortais du véhicule pour constater les dégâts et apprendre que des témoins téléphonaient à la police, d'autres me donnaient leurs coordonnées pour témoigner si nécessaire.

La police me dit alors de venir au commissariat pour déposer plainte.

J'ai donné la description du véhicule, le numéro de plaque et la direction de la fuite... vers la place Wiertz. Enfin, je me suis rendu au commissariat pour y déposer une plainte et les coordonnés de l'individu ainsi que le nom des témoins. Nous n'en saurons pas plus et l'enquête reprendra lundi, nous dit-on !

Nous sommes extrêmement choqués de cette mauvaise aventure qui me coûte à vue de nez plus de 4.000 €. Nous ne pensions jamais qu'une telle chose pouvait se produire à Namur et certainement pas en pleine ville à 18h. »

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...