Et si penser au marché du travail était un devoir de vacances indispensable ?
- Publié le 29-07-2022 à 14h46
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« Pas essentiel », chante Grand Corps Malade
Le Gouvernement fédéral discute pensions. Un accord semble trouvé après de longues discussions. Et en matière de pensions, il est de coutume de conclure que les choix réalisés ne suffisent pas cinq ans après leur adoption et un gouvernement suivant recommence.
Le Gouvernement fédéral va discuter réforme fiscale. Il en est question depuis les années ‘70. Là encore…
Le Gouvernement s’est engagé sur l’atteinte d’un taux d’emploi de 80% et là… personne n’en discute. Le sens de l’urgence est en vacances… et depuis le début de la législature. Pas essentiel.
Ne serait-il pas temps d’y penser ? Et si le marché du travail était la base de tout ?
Federgon, le réseau pour l’emploi, a déjà fait ses devoirs de vacances… avant les vacances.
Et c’est d’abord une leçon d’histoire.
Qu’ont en commun Édouard Ducpétiaux (1804-1868), Auguste Beernaert (1829-1912), Isabelle Gatti de Gamond (1839-1905), Albert Daoust (1915-2001), Roger Blanpain (1932-2016) et Miet Smet (1943) ?
On ne va pas tricher et vous souffler les réponses. Mais, pour titiller la curiosité du lecteur et souligner notre fierté belge, rappelons que ces six illustres personnages ont tous œuvré de façon originale, innovante et sans tabous à l’amélioration de la situation du marché du travail en Belgique. Les voies étaient différentes, les problèmes différents selon les époques, Federgon a pris la peine de vérifier si ces personnes pouvaient nous apporter des réponses.
Chez Federgon, nous ne voulons pas être ignorants du passé pour être les jouets de l’avenir. Nous voulons nous inscrire dans la lignée des réformateurs, des transformateurs du marché pour que tous les défis qui supposent que plus de monde participe à la création d’un collectif indispensable pour relever les défis de l’inclusion et du vieillissement puissent être relevés. C’est pourquoi, fort de ces exemples, nous proposons et creusons de nouvelles pistes pour atteindre les 80%. Tôt ou tard. Chez Federgon, le sens de l’urgence est bien visible. La forêt brûle et tout le monde doit monter sur le pont.
Et chacun le peut si le système s’assouplit, change et que ce faisant, la motivation, l’appétit à travailler sera plus grand, plus intéressant, plus durable.
Chez Federgon, nous voulons des solutions pour garantir la sécurité, la durabilité et la capacité à recycler les forces de chacun au bénéfice du marché du travail.
Le premier geste utile pour sauver le soldat marché du travail ? Lisez le dernier rapport annuel de Federgon : https://federgon.be/fileadmin/media/pdf/fr/Federgon_-_Rapport_annuel_2021.pdf. Les illustres prédécesseurs se mêlent aux solutions innovantes. Comme en matière de pensions, solidarité entre les anciens et les jeunes. Les solutions anciennes ne nous sauveront pas.
Arnaud le Grelle
Directeur régional Federgon