En chômage économique, il me faudrait un complément de salaire

Actuellement en chômage économique, puis-je travailler pour un autre employeur que mon employeur principal afin de limiter ma perte de revenus ?

En chômage économique, il me faudrait un complément de salaire
Federgon ©Federgon

La fin du mois de mars ou le début du mois d’avril verra arriver sur les comptes en banque, les rémunérations réduites tirées du chômage économique. Nombre de Belges se rendront alors compte de l’importance de l’écart entre le salaire qu’ils tiraient de leur activité et le salaire de remplacement qu’ils touchent pour une durée inconnue. Hélas, les dépenses ne se réduisent pas aussi facilement. Et parfois, ceci contribuera à faire émerger le besoin de travailler.

Parfois, plus que le besoin, ce sera aussi l’envie d’être utile, de contribuer à l’effort commun pour faire tourner l’économie en soutenant le secteur médical ou l’arrivée de denrées alimentaires sur les étals.

Un tas de raisons qui peuvent justifier un souhait de travailler.

Le chômage économique, pour force majeure dans le cas de la crise du COVID-19, autorise bien une personne à choisir un second emploi en complément de son premier emploi, mis entre parenthèses.

Le premier employeur n’a pas à en être informé, il s’agit bien d’un droit du travailleur.

Comment puis-je travailler chez l’employeur B si mon employeur A me rappelle?

Travailler chez un second employeur est autorisé mais ne peut nuire aux engagements contractuels existant avec l’employeur principal. Ainsi, en tant que salarié, la seule solution qui s’offre est le recours au travail intérimaire. Il s’agit d’une bonne solution car elle permet de recourir à des contrats hebdomadaires, voire journaliers qui, dans ces circonstances, s’accordent bien aux exigences des travailleurs et des employeurs. En outre, la législation de ce secteur garantit le paiement correct et équivalent du travailleur intérimaire à celui du travailleur fixe.

Assurer la continuité

Ce sont ces travailleurs qui permettront d’aider les entreprises prioritaires à faire face au pic d’activité qu’elles rencontrent. Ce sont ces travailleurs qui permettront aux maraîchers et aux agriculteurs de ne pas voir leur récolte et leur activité ruinées faute de cueillette.

Mais, bien entendu, l’employeur intérimaire DOIT garantir la sécurité et la santé du travailleur. Il respectera, comme n’importe quel employeur, toutes les normes de sécurité et de santé dont celle de la ‘distanciation sociale’, qui seront vérifiées sur le terrain, en collaboration avec l’entreprise cliente utilisatrice.

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