Mort de Paul-David au parc aquatique Plopsaqua Hannut-Landen : “L’instruction judiciaire est clôturée”
Près de deux ans après la mort d’un Hannutois au parc aquatique Plopsaqua Hannut-Landen, “l’instruction judiciaire est terminée”, a appris L’Avenir auprès du parquet de Liège. Une plainte avec constitution de partie civile contre X avait été déposée entre les mains d’un juge d’instruction pour déterminer d’éventuelles responsabilités dans la noyade du quadragénaire.
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- Publié le 29-05-2023 à 20h59
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Le décès de Paul-David Ortiz, un père de famille hannutois de 45 ans, quelques jours après avoir été victime d’une noyade au sein de la rivière sauvage du parc aquatique Plopsaqua Hannut-Landen, avait suscité de multiples réactions. Certains pointaient du doigt le manque de réaction des sauveteurs alors que la direction du site assurait que le parc n’avait rien à se reprocher. Des contrôles stricts réalisés par un organisme allemand avant et après l’ouverture du parc n’avaient débouché sur aucune remarque négative, avait alors relevé le CEO de Plopsaqua.
Avant d’arriver dans le bassin de réception de la rivière sauvage
Selon les premières informations communiquées il y a deux ans, c’est au moment d’arriver dans le bassin de réception de la rivière sauvage que Paul-David Ortiz, en difficulté, s’était noyé. Sur les caméras de surveillance, les enquêteurs avaient pu remarquer que l’homme faisait des signes de la main, mais personne ne l’aurait vu. Il avait alors disparu sous l’eau. La victime avait été secourue quelques minutes plus tard. Transporté à la clinique du CHC MontLégia, à Liège, le 11 octobre 2021, le quadragénaire y décédera le 18 octobre de la même année, laissant derrière lui une compagne et trois enfants.
Une enquête avait d’emblée été ouverte par les autorités judiciaires liégeoises. La famille de la victime avait, quant à elle, déposé une plainte avec constitution de partie civile contre X entre les mains d’un juge d’instruction. Une véritable enquête avait ensuite eu lieu avec audition des différents acteurs du dossier et analyse des caméras de surveillance.
Enquête terminée : “Le réquisitoire doit être tracé”
Près de deux ans plus tard, “l’instruction est terminée”, apprend L’Avenir auprès du Premier substitut du procureur du roi Catherine Collignon, porte-parole du parquet de Liège. “Le réquisitoire doit être tracé”, ajoute-t-elle, précisant qu'” il est encore trop tôt pour se prononcer” sur d’éventuelles responsabilités.