Des centaines d’écoles catholiques misent sur le photovoltaïque
Le SeGEC, avec le soutien de Belfius, lance la deuxième étape d’un vaste programme visant à aider les écoles catholiques à réduire leurs factures d’énergie via la pose de panneaux solaires sur leur toit. Explications.
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Publié le 24-05-2023 à 19h13 - Mis à jour le 25-05-2023 à 04h00
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D’ici quatre ans, toute une flopée d’établissements scolaires relevant du réseau subventionné libre confessionnel disposeront de panneaux solaires photovoltaïques sur leur toit.
En effet, le Secrétariat général de l’enseignement catholique (SeGEC) – qui fédère les 800 pouvoirs organisateurs des 1 200 écoles du réseau – a lancé, au début de l’année scolaire en cours, un vaste programme d’investissement visant à équiper ainsi ces écoles sises en Wallonie et à Bruxelles.
Subventions européennes
Ce programme, souligne le SeGEC, a été mis en place grâce aux subventions européennes du mécanisme d’assistance technique ELENA (European Local ENergy Assistance).
S’agissant d’une initiative émanant de la Banque européenne d’investissement (BEI) d’une part et de la Commission européenne d’autre part, ce mécanisme fournit une assistance technique pour les investissements en faveur de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables dans le bâti et les transports urbains innovants.
Assistance technique et devis
"Lors de la dernière rentrée scolaire, un appel d’offres a été lancé auprès des prestataires de services (NDLR : c’est Réno-energy qui l’a remporté) alors que, dans le même temps, les écoles intéressées ont pu se manifester et rentrer un dossier via une plateforme spécialement créée à cet effet sur notre extranet ", explique Arnaud Michel, directeur de la communication au SeGEC.
Simulations de leur consommation d’énergie, relevés techniques : le SeGEC, avec l’aide d’un bureau de consultance externe (Duss), " a accompagné ces écoles de A à Z durant cette période", afin que celles-ci, au terme de cette première étape, puissent rentrer une demande de devis auprès du prestataire désigné.
"Chaque devis est validé par le SeGEC", précise Arnaud Michel. Et les écoles peuvent ensuite se tourner vers Belfius, partenaire du projet, afin d’y obtenir un emprunt à taux préférentiel pour entamer les travaux.
625 dossiers
Depuis le lancement de l’opération, 625 dossiers ont ainsi été ouverts auprès du SeGEC. Et 135 d’entre eux entament dès à présent la deuxième étape du processus, à savoir la mise en œuvre de leur chantier, dont certains débuteront dans les tout prochains jours.
Pour les autres, le processus suit son cours, tandis que certaines écoles ont été contraintes d’entamer d’autres types de travaux (ex. : rénovation du toit) avant de pouvoir passer à cette seconde étape.
La procédure est, du reste, toujours ouverte pour les écoles qui n’ont pas encore rentré de dossier, nous précise le SeGEC, lequel ajoute que " le montant final de ce vaste programme devrait avoisiner les 23 millions€".