Rythmes scolaires: l'enseignement supérieur va jeter les bases de sa propre réforme

Réunis ce jeudi 30 mars 2023, les administrateurs de l'ARES ont prévu de se revoir en septembre autour d'une proposition de nouveau calendrier.

 Le cabinet de la ministre Glatigny dit suivre avec attention les travaux en cours au sein de l’ARES.
Le cabinet de la ministre Glatigny dit suivre avec attention les travaux en cours au sein de l’ARES. ©© Jacques Duchateau 

La réforme des rythmes scolaires dans l’obligatoire et les nombreuses discussions et concertations qui ont été menées en amont entre les différents niveaux d’enseignement ont offert à l’ARES (Académie de recherche et d’enseignement supérieur) l’opportunité de s’interroger sur une évolution de ses propres rythmes.

Si les acteurs concernés en Fédération Wallonie-Bruxelles ont d’ores et déjà averti qu’ils rejetaient l’idée d’une harmonisation pure et simple des rythmes académiques avec ceux du secondaire, la volonté de repenser l’articulation de l’année académique est cependant concrète.

Ce jeudi était d’ailleurs l’occasion pour les administrateurs de l’ARES de faire le point sur la question. Et si, pour l’heure, aucune décision n’a pu être arrêtée, le souhait des patrons de l’enseignement supérieur est "de poursuivre la réflexion, avec l’objectif d’aboutir à une proposition en septembre prochain", apprend-on ce jeudi.

Une proposition pour septembre

"L’ARES a entendu les remarques qui ont été formulées par les établissements concernés. Le souhait à présent est qu’un groupe de travail élargi puisse faire une proposition qui reprenne l’avis le plus représentatif possible de tous les acteurs et que le conseil d’administration de l’ARES puisse examiner celle-ci le 25 septembre 2023, pour ensuite se positionner", précise Antoine Dutry, chargé de relations extérieures à l’ARES.

Jusqu’ici, plusieurs pistes ont été déposées sur la table de l’ARES.

Parmi celles-ci, citons, en vrac, une rentrée académique avancée au dernier lundi du mois d’août (comme dans l’obligatoire), une articulation de l’année en trois phases censées garantir de véritables temps de repos, une possibilité de suspendre certains cours durant la Toussaint et Carnaval, une avancée des périodes d’examens à décembre et mai ou encore une seconde session avancée en juillet.

Une fois que le conseil d’administration de l’ARES aura donné son feu vert, la proposition de nouveau calendrier atterrira alors dans les mains du politique.

Au cabinet de la ministre de tutelle, Valérie Glatigny (MR), on précise ce jeudi que, " comme la ministre l’a toujours souligné dans ce dossier, elle présentera une réforme à ses collègues du gouvernement de cette législature à la condition qu’elle repose sur un large consensus. Nous suivrons donc avec attention les futurs travaux du groupe de travail".

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...