Milieux d'accueil: après le manque de places, un manque de puéricultrices
Alors que le "plan cigogne" de la ministre prévoit l’ouverture de 5 200 places supplémentaires, des milieux d’accueil manquent de personnel.
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Publié le 07-02-2023 à 15h34 - Mis à jour le 07-02-2023 à 15h35
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Interrogée ce mardi en séance de commission parlementaire par Anne-Catherine Goffinet (Les Engagés), la ministre Bénédicte Linard (Écolo) a confirmé que le travail amorcé par l’ONE, en collaboration avec le Forem, Actiris et les employeurs du secteur, se poursuivait ce mois-ci dans le but d’objectiver la pénurie qui touche actuellement le secteur de la puériculture et "cibler les problèmes et définir les actions à mener".
La ministre a toutefois levé un coin du voile sur les principales conclusions à venir de ce travail : "À cette heure, et sans du tout contredire des situations très difficiles parfois vécues sur le terrain, les instances régionales ne s’accordent pas sur le constat de pénurie".
«Différentiel significatif»
Néanmoins, la ministre a aussi relayé le constat posé par les acteurs de terrain et faisant état d’un "différentiel significatif entre le volume du personnel engagé et la présence effective des agents ou des employés au sein des effectifs", pointant "la pénibilité et le cumul des difficultés" rencontrées ces dernières années par le secteur comme les principales sources de cette tendance, mais aussi le nombre de moins en moins grand de vocations pour les filières des études menant vers les métiers du secteur.
Réserve de recrutement
Soulignant l’impossibilité rencontrée par de plus en plus de crèches de remplacer les accueillantes absentes pour raison de maladie, André Antoine (Les Engagés) a lancé l’idée d’une création "d’une réserve de recrutement" qui servirait à pallier ces absences.
Pour sa part, Bénédicte Linard a confirmé sa volonté de "soutenir toutes les possibilités de former et de reconnaître les profils personnels aptes", mais "sans renoncer à l’exigence de qualité" nécessaire.