Une avancée significative dans la recherche sur Alzheimer

Une étude américaine met en lumière une protéine, indispensable au fonctionnement cognitif de notre cerveau. Sa manipulation pourrait empêcher les dommages neuronaux chez les patients atteints de la maladie d’Alzeihmer.

Une avancée significative dans la recherche sur Alzheimer
shutterstock_22.57164085520.original.jpg ©RelaxNews

C’est une nouvelle voie de recherche pleine d’espoir pour les malades d’Alzheimer et leur famille. Une étude récente met en évidence l’importance d’une protéine, la BRCA1 présente dans les neurones, responsable de la santé cognitive de notre cerveau.

Les chercheurs ont découvert chez des malades décédés des niveaux très réduits de cette protéine, de 65 à 75% par rapport à des personnes saines. En cause: la présence néfaste de plaques de bêta-amyloïde provoquant des déficits cognitifs et la démence. D’après les premières observations effectuées en culture, cette «bêta-amyloïde» accumulée dans le cerveau, épuise la protéine dans les neurones et freine la réparation de l’ADN.

Une protéïne réparatrice

D’après les scientifiques américains, la protéine jouerait donc le rôle d’un agent réparateur, indispensable aux fonctions comme la mémoire et l’apprentissage.

Les chercheurs espèrent à l’avenir pouvoir manipuler cette protéine pour prévenir ou même inverser la progression de cette maladie neurodégénérative. «En normalisant les niveaux ou la fonction de BRCA1, on pourra protéger les neurones contre les dommages de l’ADN et empêcher la cascade de processus qui mène au déclin cognitif», affirme Lennart Mucke, directeur du Gladstone Institute of Neurological Disease et principal auteur de l’étude. Les tests sont en cours sur des souris.

La maladie d’Alzheimer est une pathologie neurodégénérative qui entraîne une destruction progressive et irréversible des neurones.

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