Seulement une centaine de plaintes à la Commission vie privée

La Commission vie privée (organe consultatif) veille à ce que les données à caractère personnel soient utilisées et sécurisées. On pouvait s’attendre à ce que le développement exponentiel des réseaux sociaux lui donne un surplus de travail. Pas vraiment. «Pour l’année 2011, la Commission a ouvert 2866 dossiers : 30 concernaient des blogs et des réseaux sociaux, 76 internet en général et 8 dossiers relatifs à Google, détaille Mme Wiertz, responsable de la communication. Pour les plaintes relatives à Internet, la majeure partie concerne le droit à l’oubli : ces personnes ont vu leur nom apparaître dans des articles de journaux, des jugements et elles souhaitent que l’erreur ou le faux pas qu’elles ont commis il y a plusieurs années soit effacé. Chaque fois que l’on fait une recherche sur leur nom, ce passé qu’elles voudraient oublier remonte à la surface.»

Ca.D.

S'il y a si peu de plaintes, ça ne veut pas dire pour autant qu'il n'y a pas de problème. «Les gens ne se rendent pas compte de ce qui se passe ou n'utilisent pas bien les paramètres de sécurité.»

C'est l'utilisation des photos et vidéos qui génèrent le plus de dossiers. «Il y a de plus en plus de caméras mobiles (smartphone, webcam, clé USB équipée d'une petite caméra). Beaucoup de gens font ce qu'ils veulent sans tenir compte des personnes filmées. On est obligé de demander deux autorisations: celle de filmer ou de photographier la personne, puis celle de diffuser le document.»

Ca.D.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...