Les tribulations iraniennes d’un éminent prof de droit belge en pleine affaire Vandecasteele

Olivier Corten, professeur, avocat et spécialiste en droit international à l’ULB, a été en contact rapproché avec le régime jusqu’à fin décembre 2022, en vue de produire une théorie juridique dans l’affaire Soleimani, haut gradé iranien tué en Irak par les États-Unis en janvier 2020. Le juriste assure avoir coupé court à toute collaboration avec l’Iran, lorsque l’affaire Vandecasteele a pris de l’ampleur.

Clément Boileau
 Assadollah Assadi et Olivier Vandecasteele.
Assadollah Assadi et Olivier Vandecasteele. ©-montage Belga et AFP

Voilà quelques semaines, un groupe de hackers iraniens liés à l’opposition en exil (CNRI) a piraté le système informatique du régime et aspiré un nombre significatif de documents confidentiels. Certains concernent l’échange Vandecasteele-Assadi, mais pas seulement. Dans un courrier classé top secret en lien avec la présidence iranienne et ses services juridiques daté de mi-novembre 2022, un nom belge ressort. Celui d’Olivier Corten, professeur en droit international à l’ULB et familier de la cour internationale de justice (CIJ), devant laquelle il a déjà plaidé en tant qu'avocat. Ce dernier jouit d’une expertise certaine en matière de relations internationales et connaît particulièrement bien le cas du général Qassem Soleimani, haut gradé iranien tué par des frappes de drone américain à Bagdad début janvier 2020. Or, l’Iran entend depuis lors traîner les États-Unis devant la justice internationale et recherchait activement, courant 2022, l’avis d’experts étrangers.

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