L'Ukraine dit avoir repris 20 kilomètres carrés aux Russes près de Bakhmout

L'Ukraine a affirmé mardi avoir repris 20 kilomètres carrés aux forces russes au nord et au sud de Bakhmout, tandis que les troupes de Moscou continuent de progresser dans la ville même, épicentre des combats.

Belga
<p>Un char ukrainien T-64 près de Bakhmout, le 8 mai 2023</p>
L'Ukraine dit avoir repris 20 kilomètres carrés aux Russes près de Bakhmout ©AFP/Archives

"Ces derniers jours, nos troupes ont libéré environ 20 kilomètres carrés au nord et au sud de la périphérie de Bakhmout. Dans le même temps, l'ennemi progresse dans Bakhmout même, détruisant complètement la ville à l'aide de l'artillerie", a indiqué sur Telegram la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar.

<p>Carte de la ligne de front dans et autour de la ville de Bakhmout, dans la région de Donetsk, en Ukraine</p>
<p>Carte de la ligne de front dans et autour de la ville de Bakhmout, dans la région de Donetsk, en Ukraine</p> ©AFP

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Kiev estime que quelque 400.000 Russes sont déployés en Ukraine

Quelque 400.000 Russes sont actuellement déployés en Ukraine, selon les estimations des services de renseignements militaires ukrainiens.

La composante purement militaire se compose d'environ 370.000 soldats, a déclaré le chef des services de renseignement Kyrylo Budanov à la télévision d'État à Kiev.

S'y ajoutent environ 20.000 membres de la Garde russe, une unité paramilitaire d'élite.

Viennent ensuite les groupes privés, qui fournissent 7.000 combattants supplémentaires, dont le groupe de mercenaires Wagner, dirigé par Evgeniy Prigozhin.

Les analystes du renseignement militaire ukrainien affirment que les forces russes ne disposent pas actuellement d'effectifs suffisants pour mener des offensives de grande envergure. Selon eux, les forces militaires russes se préparent plutôt à défendre les territoires conquis.

Kiev estime que les pertes des troupes russes depuis le début de l'invasion s'élèvent à un peu moins de 200.000 hommes.

Il n'est cependant pas précisé si ce chiffre s'applique uniquement aux personnes tuées dans le conflit ou s'il inclut également les personnes blessées.

Aucune des deux parties ne publie le nombre de soldats ou de victimes du conflit.

Un éventuel conflit d'intérêt concernant un expert psychiatre soulevé par la défense

Plusieurs avocats de la défense ont soulevé mardi soir, au procès des attentats du 22 mars 2016 devant la cour d'assises de Bruxelles, un possible conflit d'intérêt du docteur Samuel Leistedt, qui a participé aux expertises psychiatriques de quatre accusés. Or, celui-ci a par ailleurs accepté récemment de dresser, pour le compte de l'administration pénitentiaire, des rapports concernant ces mêmes accusés, cette fois pour évaluer l'impact du régime de détention stricte sur leur personne.

L'information a été soulevée un peu par hasard en fin d'audience. L'expert psychiatre Samuel Leistedt a déclaré qu'il avait en effet accepté récemment une nouvelle mission d'expertise sur certains accusés, requise par l'administration pénitentiaire. Il s'agit d'évaluer l'impact psychologique du régime carcéral stricte auquel sont soumis ceux-ci depuis leur transfert à la prison de Haren, où ils sont placés à l'isolement.

Or, selon plusieurs avocats de la défense, cette mission est incompatible avec la première mission, requise par l'autorité judiciaire, que l'expert a acceptée en 2016 et en 2022, à savoir de réaliser des expertises psychiatriques de ces mêmes accusés.

Pour certains avocats, le psychiatre a probablement commis une faute professionnelle, qui pourrait conduire à l'écartement de ses expertises du dossier.

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