Olivier Vandecasteele: Hadja Lahbib a rencontré son homologue en Iran
La ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a rencontré lundi en fin de matinée son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, en marge de la 52e session du Conseil des droits de l’homme à Genève, a-t-elle indiqué pour expliquer son retard lors d’une réunion consacrée à la protection des avocats.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/41739f06-83d8-421e-8979-d3b8ca33b97d.png)
Publié le 27-02-2023 à 15h00 - Mis à jour le 27-02-2023 à 18h51
:focal(2995x2059:3005x2049)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/LYDVPGY72BDNHGB6OWO3SIC7DU.jpg)
Depuis le 24 février 2022, un travailleur humanitaire belge, Olivier Vandecasteele, est emprisonné en Iran.
La Belgique tente d’obtenir sa libération. Un traité de transfèrement de prisonniers conclu avec l’Iran a été suspendu par la Cour constitutionnelle. L’arrêt sur le fond est attendu dans quelques jours, en principe le 8 mars.
Le cas du prisonnier belge, condamné à 40 ans de prison et à 74 coups de fouet au terme d’un simulacre de procès et détenu dans des conditions indignes, a été abordé durant l’entretien, a confirmé la ministre belge.
”Olivier Vandecasteele doit retrouver les siens sans attendre. Sa détention arbitraire, dans des conditions inhumaines, doit cesser. J’ai aussi abordé les droits humains en Iran et notre ferme opposition à la peine de mort”, a-t-elle précisé dans un tweet.
Si le traité n’est pas annulé par la Cour constitutionnelle, le prisonnier belge pourrait servir de monnaie d’échange avec un diplomate iranien, Assadolah Assadi, agent terroriste du régime iranien condamné en Belgique à 20 ans de prison pour un projet d’attentat contre un rassemblement de l’opposition iranienne en France.
La cheffe de la diplomatie belge s’est exprimée quelques minutes après son homologue iranien à la tribune du Conseil des droits de l’homme. Elle a évoqué la situation des droits humains dans la République islamique, notamment ceux des femmes et des filles, et condamné la répression des manifestations qui ont eu lieu après la mort d’une jeune femme.
”La mort de Mahsa Amini et le mouvement de protestation que cela a entraîné à travers l’Iran sont un indicateur tant du besoin de liberté d’expression que du sentiment d’injustice ressenti par la population. Nous condamnons les emprisonnements, les peines capitales prononcées et exécutées contre les manifestants”, a-t-elle dit.