Il se coupe la main, l’hôpital la lui réimplante dans la foulée

En France, un bûcheron amateur a eu beaucoup de chance. Victime d’un accident qui lui a coûté la main, le sexagénaire a bénéficié d’une prouesse médicale rare.

La Rédaction de L'Avenir
opération du coeur
En France, dans le Puy-de-Dôme, la clinique de La Châtaigneraie a réussi à réimplanter entièrement la main fraîchement sectionnée d’un retraité de 62 ans. ©Reporters (illustration)

C’est l’histoire d’un petit miracle médical. En France, dans le Puy-de-Dôme, la clinique de La Châtaigneraie a réussi à réimplanter entièrement la main fraîchement sectionnée d’un retraité de 62 ans.

Bûcheron à ses heures perdues, Bernard Faure pensait sans doute avoir perdu sa main pour de bon quand, en décembre dernier, une erreur d’inattention à proximité d’une fendeuse lui a sectionné l’avant-bras à partir du poignet. Pourtant, bien aidé par ses proches qui prennent soin d’appeler rapidement les urgences et de déposer le membre coupé dans un sac au congélateur, le sexagénaire peut de nouveau bouger tous ses doigts. Et ce, grâce à une équipe spécialisée d’un hôpital de Beaumont où il a été conduit.

Là-bas, dans la banlieue de Clermont-Ferrand, le chirurgien Jean-David Stussi prend en charge ce « patient peu ordinaire » dont « la main est arrivée au bloc avant lui », peut-on lire sur le site du « Parisien ».

« Le plus important pour la survie du membre est la revascularisation, il faut reconstruire les artères et les veines. C’est une opération très délicate qui fonctionne rarement complètement, il faut le reconnaître, explique le chirurgien. Mais Bernard m’épate. Il bouge déjà un peu ses doigts quelques semaines après être passé au bloc. C’est exceptionnel ! »

Exceptionnelle - la dernière fois que la clinique de La Châtaigneraie a réimplanté une main, c’était il y a une vingtaine d’années -, la prouesse médicale dont a bénéficié Bernard Faure doit encore se confirmer dans les six prochains mois, au moins. Ce qui n’inquiète pas le principal intéressé : « Grâce à l’intervention, je me dis que j’échappe à l’implantation d’une prothèse. Je préfère garder ma main, même si elle ne fonctionne plus comme avant, que de devoir supporter un corps étranger tout le reste de ma vie. »

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...