Gifle et main courante: l’affaire Adrien Quatennens secoue la Nupes et La France Insoumise
Adrien Quatennens, numéro deux de La France insoumise (LFI), s’est retiré de sa fonction de coordinateur, dimanche 18 septembre, après avoir giflé son ex-femme. Retour sur une affaire qui secoue le parti politique français.
Publié le 20-09-2022 à 17h02 - Mis à jour le 20-09-2022 à 17h03
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Après les cas d’Éric Coquerel et Taha Bouhafs, une nouvelle affaire secoue La France insoumise (LFI), le parti politique de Jean-Luc Mélenchon. Adrien Quatennens, numéro deux à LFI, a annoncé, dimanche 18 septembre, se retirer de sa fonction de coordinateur du mouvement, après la révélation dans le Canard Enchaîné du dépôt d’une "main courante"par son ex-femme. Celui qui était vu comme le futur du parti a également avoué avoir giflé sa femme il y a un an.
La réaction du leader Jean-Luc Mélenchon interroge
Dans la foulée, Jean-Luc Mélenchon, désormais ancien député français, a voulu soutenir Adrien Quatennens, à travers un tweet où il dénonce notamment la "malveillance policière"et le "voyeurisme médiatique".
Des propos qui ne passent pas pour les oppositions et plusieurs alliés de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), la coalition de partis politiques de la gauche française. Même le gouvernement, par l’intermédiaire d’Élisabeth Borne, la première ministre, a jugé d’"extrêmement choquant d’avoir quelqu’un qui banalise les violences intrafamiliales".
La France insoumise se divise
La prise de position de Jean-Luc Mélenchon interroge au sein même de La France insoumise. Plusieurs cadres ont pris leurs distances avec le message. C’est la première fois dans l’histoire récente du mouvement qu’il n’est pas suivi par l’ensemble des "insoumis".
Allié dans la Nupes, le candidat du Parti communiste français pour l’élection présidentielle de 2022, Fabien Roussel, a quant à lui appelé, ce mardi 20 septembre, les partis politiques à réfléchir ensemble à un "cadre de règles"internes pour traiter les violences faites aux femmes, en s’appuyant sur une justice qui doit être "rapide"et "spécialisée".