Trump joue le mystère et évoque «une seule solution» avec la Corée du Nord
Le président américain Donald Trump a affirmé dans un message énigmatique posté sur Twitter qu’«une seule chose marchera» avec la Corée du Nord, sans dire laquelle, deux jours après une autre déclaration mystérieuse.
Publié le 07-10-2017 à 22h39
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«Les présidents et leurs administrations parlent à la Corée du Nord depuis 25 ans», a tweeté M. Trump. «Les accords passés et les montants massifs d’argent versés n’ont pas eu d’effet».
«Les accords ont été violés avant même que l’encre ne soit sèche», a-t-il poursuivi. «Désolé, mais il n’y a qu’une seule chose qui marchera», a conclu le milliardaire, sans autre détail.
Lors d’une réception jeudi à la Maison Blanche, il avait déjà eu une phrase évasive, sans mentionner quoique ce soit d’autre: «C’est peut-être bien le calme avant la tempête».
Il venait tout juste de participer à une réunion avec les principaux responsables militaires américains pour aborder les dossiers sensibles du moment, dont l’Iran et la Corée du Nord.
Interrogé vendredi sur cette déclaration, l’ancien promoteur immobilier a seulement répondu: «Vous verrez».
Négocier? «Perte de temps»
«Comme il l’a dit à de nombreuses occasions, le président n’annoncera jamais à l’avance» sa stratégie, a déclaré vendredi la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Huckabee Sanders en réponse à une question sur le sujet.
Il y a une semaine, le secrétaire d’État Rex Tillerson avait confirmé l’existence de contacts entre les États-Unis et la Corée du Nord.
«J’ai dit à Rex Tillerson, notre merveilleux secrétaire d’État, qu’il perd son temps à négocier», avait rapidement réagi Donald Trump par le biais de son compte Twitter. «Conserve ton énergie, Rex, nous ferons ce que nous devons faire», avait-il alors expliqué.
Depuis plusieurs mois, Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un se livrent à une escalade verbale, chacun ayant déjà brandi contre l’autre la menace d’une frappe nucléaire.
Lors de son premier grand discours au siège des Nations unies, mi-septembre, le président américain avait menacé de «détruire totalement» la Corée du Nord en cas d’attaque initiale de Pyongyang.
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